Le professeur Wulfric, ayant eu de bons échos sur les cours concernant le sortilège du patronus, avaient laissé un parchemin accroché dans la salle de classe afin que les élèves intéressés par ce cours s'y inscrivent, toutes années confondues. Et le parchemin avait rencontré un succès fou. C'était déjà le troisième cours qu'elle donnerait.

Stéphy entra dans la salle de défense contre les forces du mal, attrapa le parchemin en question, et releva six inscriptions. C'était le maximum pour ce genre de cours. Elle fit disparaitre les noms en donnant un léger coup de baguette dessus, puis alluma des chandelles dans toute la pièce. Ce cours étant un extra du cursus habituellement suivi par les élèves de Poudlard, les cours se faisaient exceptionnellement à 21h, après le dîner. Elle fit ensuite disparaitre tables et bureaux pour les remplacer de coussins. L'ambiance, pour ce genre d'exercice, se devait d'être détendu.

Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Les premiers élèves n'allaient pas tarder à arriver. Le professeur Wulfric jeta un dernier coup d'oeil à la salle : tout était parfait. La lumière n'était ni trop forte, ni pas assez. Tout devrait bien se dérouler.

Quand Name avait entendu parlé du cours sur les patronus, il en avait été profondément enchanté. Il avait en effet énormément lu sur la question, ainsi que sur les 'applications' de ce sort avancé en terme de magie.
Il appréhendait grandement ce cours, parce qu'il les conditions requises pour pratiquer ce sortilège ne lui semblait pas reposer uniquement sur l'aptitude magique et sur la compétence, mais aussi sur le shéma mental. Il fallait d'abord créer, se créer un patronus en esprit avec de le laisser prendre forme.
Ce deuxième point l'inquiétait aussi : quelle forme prendrait il? Question certe secondaire, dans la mesure ou rien ne disait que son patronus ne serait autre chose qu'un brouillard argenté.

-Bonjour,Mme La Professeur, dit il d'un air absent mi concentré, mi stressé par l'épreuve qui l'attendait. Il repéra Alban, et lui adressa un signe de tête, ne tenant pas à imposer sa présence au serpentard dont il avait appris au fil du temps à respecter la distance, qu'il pensait pour être de la prudence.

Il espérait grandement pourtant qu'il parviendrait à reproduire ce sort, parce que celui ci lui serait sans doute d'une grande aide contre les forces obscures qui menaçaient l'école. Et surtout, depuis le temps, iln'avait jamais pris le temps d'affronter ce cours et cette épreuve. Il tâcha de dissimuler autant que faire se peut son anxiété, en faisant mine de regarder par le fenêtre, et de se concentrer sur son livre du moment, même si cela allait probablement et une fois de plus l'impression aux autres qu'il était dans son petit monde et qu'il en débarquait contre son gré.