Il était dans les 13h, un beau jour de printemps. C'était une journée chaude et ensoleillée comme depuis plusieurs jours maintenant.

Anna sortait de la grande salle , après un bon repas, le ventre bien rempli.

Mais que faire ? Elle n'avait pas de cours de prévu pour cette après-midi.

Elle songea un instant : (Hmm qu'est ce que je pourrais bien faire ? Mon devoir de potion peut-être.. ) Non, elle n'avait envie de rien faire cette après-midi, juste de flâner dans le parc ou dans la salle commune tranquillement, solitaire comme à son habitude...

Elle marchait dans les couloirs, ne sachant pas ou aller et perdue dans ses pensées... lorsque par mégarde, elle entra de plein fouet dans une autre personne.
Elle leva les yeux vers celle-ci.

"Heu...."

Sylvia Stender sortit rapidement de la grande salle après avoir engloutit en dix minutes son repas du midi. En ayant pris autant de matières à étudier cette année, son emploi du temps était des plus chargés. Ainsi, elle n'avait guère de temps à perdre, que ce soit pour manger ou flâner dans les couloirs. Son sac à l'épaule, chargé de ses douze livres empruntés à la bibiliothèque et des cinq autres pour les cours de la journée, elle se dirigea droit vers les escaliers qui la mèneraient au premier étage.

Ou pas. Une masse lui rentra dedans, par côté. Sylvia vacilla dangereusement. Mais ce fut son sac qui tomba.

"Regarde un peu où tu marches !" dit Sylvia d'un ton sac.

Se baissant pour ramasser son sac, elle remarqua qu'une lanière venait de lâcher. Exaspérée, Sylvia attrapa sa baguette magique et murmura un faible "reparo", n'étant pas censé utiliser la magie dans les couloirs. Elle se retourna vers la jeune fille : une Serpentard. Pas étonnant qu'elle ne fasse pas attention aux autres.

"Anna Carter, tu es priée de faire attention aux autres. Tu n'es pas seule à Poudlard. Et contrairement à toi, certaines personnes ont des cours à suivre, et risquent d'arriver en retard par ta faute !" ajouta-t-elle d'un ton glacial.

Lui jetant un regard noir, Sylvia remit son sac sur l'épaule, et disparu à grandes enjambées en direction du grand escalier de marbre. Pourquoi fallait-il toujours qu'un obstacle se mette en travers de la route de Sylvia ? Montant les marches quatre à quatre, elle regardait frénétiquement l'heure. Cette fois, aucun doute : elle n'aurait que cinq minutes d'avance sur le début du cours. Et pas les dix minutes habituelles. C'était tout simplement scandaleux.

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