Une fois encore, Alex se réveilla dans sa chambre à Ste Mangoustes. Seul et plongé dans le noir des ténèbres de la nuit, Alex se posait de drôles de questions. Name l’avait laissé dans sa chambre après l’avoir passablement inquiéter. Certes il n’avait pas voulut cela, mais Alex n’avait pu s’empêcher de se faire de mauvais sang.

Ceci était tout à fait compréhensible, même si l’on ne demande pas à quelqu’un de ne pas s’inquiéter pour l’un de ses proches, il ne peut en être autrement. C’est pourquoi, en y repensant, Alex trouvait le comportement secret ou plutôt mystérieux du silence demandé à lui témoigner, assez gênant.

Il en arrivait même à se demander, si oui ou non, les professeur et élèves le croyaient dans le camp de Saya :

-Cela n’aurait rien d’étonnant après tout. J’ai disparut un moment, pendant tous ce temps je fus en sa compagnie… Et même moi je ne sais plus ce qu’il s’est passé…

Il était assis sur son lit à attendre que les premiers infirmiers et infirmières passent dans les couloires. D’ordinaire, ils ne le réveillaient pas tous de suite, mais Alex se lèverait de lui-même entendant les premiers pas au dehors de sa chambre.

Mais rien ne se fit entendre. Il était là dans son lit sans percevoir le moindre son. Il commençait même à trouver cela inquiétant. Il posa le pied au sol, mais au lieu de sentir la douce tiédeur du sol de sa chambre d’hôpital, il sentit un grattement semblable à ceux que faisait l’herbe du parc du château.

Un coup d’œil alentour, et Alex se rendit compte qu’il n’était plus dans sa chambre. Il était aux abords de la foret interdite d’où il avait une vue panoramique du château face à lui. Mais ce n’était pas ce qui lui faisait face qui le rendait craintif, les bruit qu’il entendait dans son dos ne lui annonçaient rien de bon :

Un craquement. Puis se retournant, une ombre passa. Un souffle glacé le paralysa des pieds à la tête, comme s’il s’agissait d’une sort qu’on lui jetait. Alex cru comprendre. Il vit enfin son prédateur dans la timide lueur d’un candélabre au fond d’une pièce au sol de marbre, une femme très étrange qu’Alex connaissait bien pour avoir passé une semaine en sa compagnie et surtout à sa merci.

Elle le regardait, souriant d’un air malsain, une baguette levée et prête à lui jeter un autre sort. Lorsqu’Alex vit une vague de lumière lui arriver dessus, il se mit à crier :

-SAYA ! NON !

Alex était dans un état grave. Dans son lit d’hôpital, son cauchemar s’était aggravé en délire paranoïaque. Il dormait toujours mais il était persuader de continuer de vivre le sinistre rêve qu’il faisait encore. Pris de spasmes il aurait fait peur à quiconque se trouvant près de lui.

Mais cela aurait été le cadet de ses soucie, s’il en était conscient. Il fallait sortir de se mauvais rêve. Comprendre ? Pas pour le moment. C’était à vouloir comprendre que tout ceci s’était produit. Non il fallait qu’il se contrôle mais avant tout qu’il sorte de son sommeil qui n’était, de toute évidence, pas de tout repos…

Sylvia n'était pas encore venu voit Alex depuis son entrée à Ste Mangouste. Alban l'avait occupé, puis les professeurs n'en finissaient plus de donner des devoirs (quoique ce ne fut jamais un problème pour Sylvia), les examens approchaient, et surtout : le mystère de la salle du Risèd l'obsédait. Elle voulait comprendre tellement de choses : pourquoi les autres élèves étaient indifférents à cette catastrophe imminente, pourquoi les professeurs ne tentaient rien de plus... pourquoi, pourquoi, pourquoi. Ces questions revenaient sans cesse.

Sylvia s'était réveillé très tôt aujourd'hui. Et même, beaucoup trop tôt. C'est ainsi qu'elle avait décidé d'aller rendre visite au jeune Gryffondor, afin de prendre de ses nouvelles.

Elle arpentait le long couloir désert de l'hôpital de Ste Mangouste quand une voix familière parvint à ses oreilles. Un cri s'adressant à Saya. Elle, ici ? Etait-ce possible ? Sylvia ne prit pas le temps de la réflexion. Elle se mit à courir, entra en trombe dans la chambre d'Alex... Celui-ci s'agitait dans son lit. Des goutes de sueur perlaient à son front. Il était sans doute en plein cauchemar.

"Accio serviette !"

Rapidement, une petite serviette blanche arriva dans la chambre. Sylvia l'humidia d'un coup de baguette, et la déposa sur le front de son ami. Cela le réveillerait peut-être en douceur.

A la senstion fraiche qu'il percut sur son frond, comme Sylvia le pensait, Alex se réveilla en douceur. Il paniquait véritablement, mais à la vue de son amie arrivée à son chevet, son visage se refaçonna de ses traits paisibles habituelles.
Quelque peu surppris par la visite matinale de sa camarade, Alex pensait qu'il révait encore. Il referma les yeux et les rouvrit un instant plus tard.

Il était bien plus calme et aussi enchanté de voir que sa vision n'en était pas une, mais que Sylvia était bel et bien là. Il ne sut par où commencer. Il savait, au comportement maternelle de son amie, qu'il venait de faire quelque chose, malgré lui, qui avait effrayé son hôte:

-Sylvia?...Je...euh...j'ai fais un cauchemare...Dit-il d'une voix timide et génée. Je n't'ai pas fas peur? Demanda-t-il avec autant de trac et de tact...

La visite de Sylvia, si agréable soit-elle, lui serait de plus bénéfique en tout points. Tout comme les visites qu'il recevait d'ordinaire. Même si elles se faisaient rares, il était toujours enchanté d'en recevoir.
Certes les Poudlariens n'avaient sans doute pas que cela à faire: Il y avait sur un plan scolaire, les examens de fin d'année qui approchaient, ou sur plan plus préoccupant: la fermeture de l'école.

Il n'avait pas encore entendue de réponse de Sylvia, qu'il voulait lui en poser une quantité qui aurait découragé même le plus grand orateur loquace. Mais si heureux de voir quelqu'un en pareils circonstances, il ne voulait pas submerger Sylvia de paroles et voulait la laisser répondre à son rythme afin qu'elle lui soit en compagnie le plus de temps possible. En tout égoïsme, il voulait la garder près de lui...

Il s'ennuyait d'être presque toujours tout seul, et pour dire véritée, il en avait assez de ne voir personne ou de voir son entourage disparaître sous l'influence de Saya.
Disparaître en croyant que fuir Saya règlerait le problème métait Alex dans un état qui ne lui ressemblait guère. Il en éprouvait une certaine colère, mais il comprennait se comportement, pour avoir fait la même chose en se réfugiant à Sainte Mangouste. Il aurait fait un bien bel ingrat de leur en tenir rigueur:

-Euh...tu...tu vas bien? Je...j'suis content de te voir... Dommage que ta première visite soit effrayante...