[Début RPG dans le couloir]

Milo était dans un couloir du 7ème étage. Il cherchait la salle du risèd, caché sous lacape d'invisibilité que sa grand-mère lui avait donné, il y a peu de temps. Elle était vielle et commencait à s'abîmer mais Milo voulait prendre le plus de sécurité possible. Il savait que cette salle était dangereuse mais il était trop curieux... Même si il le savait c'était vilain défaut ( ), il ne pouvait s'empêcher de chercher des explications. Il avait pris sa baguette et une petite dague, que sa grand-mère lui avait aussi donné, mais il y a bien plus longtemps que la cape.
Il s'avança encore un peu et une porte apparu.

*C'est... C'est quoi ça? Je savais pas que la salle apparaissait... comme... comme la salle sur demande...*

Il s'avança encore et poussa la porte... Rien ne se produisit...

*Bon, on y va ou pas? Ca n'a pas l'air dangereux... Mais c'est peut-être dangeureux... Bon... Allez courage! Même si je ne suis pas comme les Gryffondors...*

Il fit un pas, puis deux... Il avança plus vite et bientôt il se trouvait au milieu de la salle quand...

Milo se trouvait déjà au milieu de la salle quand les portes se refermèrent avec fracas derrière lui. Il fut aussitôt plongé dans l'obscurité la plus totale, n'ayant eu le temps de remarquer qu'une pièce entièrement vide, dénuée de mobilier. Mais quelques secondes plus tard, une petite lueur s'alluma au loin. Elle éclairait une toute petite porte, par laquelle on ne pouvait passer qu'en se mettant à quatre pattes. Sur cette porte, une petite pancarte indiquait:

"Entrez... à vos risques et périls".

Un accueil pour le moins peu chaleureux, qui cherchait apparemment à dissuader les visiteurs d'entrer. Ce qui était fort curieux, quand on savait pourquoi et par qui, la salle avait été crée.

Milo sursauta quand les portes se fermèrent.
Plusieurs minutes après, il remarqua enfin la lumière et s'approcha.

*Entrez à vos risques et périls? Mais comment je fais moi? Je veux pas me faie tuer! Mais je peux passer que par-là... Bon... Allons-y*

Il s'avança, se mit à quatre patte puis s'arrêta.

"Bon... J'enlève la cape? Non... Il vaut mieux pas... Ma baguette... Où est ma baguette? Ah! Ici! Hum... Je suis prêt? Euh... Peut-être pas... Bien... Quesque la fille de Salazar pourrais cacher là? Je sais pas... Allons-y, c'est la meilleure chose à faire..."

Milo entra, à quatre pattes, dans la porte...

La mini porte se referma derrière Milo avec un "clac" sonore effrayant. De l'autre côté, une faible lumière éclairait un plancher en bois qui se mit à faire des vagues d'une façon inquiétante. Celui-ci se mit à se ramollir sous le poid de Milo.
Quelques seconde plus tard, le jeune Serpentard, s'enfonçait dans les profondeurs du plancher de bois, pour tomber dans une vaste pièce où régnait une lumière inquiétante. Le temps d'un clignement d'oeil, la pièce se remplit d'un milliers d'objets / décorations qui faisaient le bonheur de Milo. Sous ses yeux s'étalaient à présent un véritable paradis sur terre. Rien ne lui déplaisait: tout était fait pour vivre une vie de rêve dans cette vaste pièce.

[HJ: Pense à décrire ton paradis. ]

"C'est mal de se complaindre dans les rêves..."

Une voix glaciale d'outre-tombe résonna dans le paysage paradisiaque dans lequel Milo était plongé. Quelques secondes plus tard, Lily disparu pour être remplacé par une jeune fille aux cheveux blonds cendrés. Elle était aussi jeune que Milo et portait l'écusson de la maison des Poufsouffle. Elle mordit dans un bout de son sandwich, et se tourna vers Milo, l'air grave. Elle semblait triste, mais lui demanda tout de même, avec une voix très douce:

"Veux-tu être mon ami?"

Milo sursauta et regarda la fille qui venait de prendre la place de sa soeur. Après quelques secondes de réflexions, il l'identifia...

"Tu... Tu est Mia... Mia Sider! Il faut que tu viennes! Tout le monde te che..."

*Elle m'a demandé si je voulait être son ami... C'est peut-être un piège... Est-ce la vrai Mia? Ou juste une invention de la salle?
Surement la deuxième réponse! Et si... Essayons...*

"Tu n'es pas la vrai Mia Sider!"

Ce n'était pas une question, Milo voulait savoir comment la fille réagirait...
Il la regarda pendant quelques secondes puis répéta:

"Tu n'es pas la vrai Mia Sider! Tu n'es que quelque chose créé par la salle!"

Mia Sider ouvrit des yeux ronds comme des vifs d'or. Comment ça pas la vraie Mia?

"Pas la vraie Mia?" répéta-t-elle avec un air abasourdi. "Comme ça, la salle pourrait créer un double de moi?"

Soudain, le visage de Mia s'illumina. Elle avait le sourire d'une personne qui venait de comprendre quelque chose qu'elle essayait de comprendre depuis des lustres.

"Si je m'étais doutée!" s'exclama-t-elle. "C'est pour ça alors, que le professeur Rogue était bizarre parfois, dans les couloirs... il a un double, pas vrai?" demanda-t-elle surexitée.

Ne laissant pas à Milo le temps de répondre, elle ajouta:

"Tu sais, c'est la première fois que je vois un aussi beau paysage. D'habitude, je suis dans la salle commune des Poufsouffles."

Milo la regarda avec des yeux ronds.

"Mais si tu es la vrai Mia, pourquoi tu ne t'inquiètes pas de comment sortir d'ici? Viens!"

Il la prit par la main et l'entraîna par où il était rentré quelques minutes plus tôt et se rappela alors que la porte était fermé.

"Tu sais comment sortir de là?"

Il regarda la jeune Poufsouffle... Elle n'avait pas l'air réelle... D'ailleurs, rien n'avait l'air réel dans cette endroit...

Une larme coula le long de la joue de Mia lorsque Milo parla de sortir de la salle. Elle releva lentement la tête vers le jeune garçon et répondit:

"On ne peut pas sortir d'ici... j'ai déjà tout essayé... mais Saya a dis qu'elle voulait me garder avec elle."

Mia enfouit sont visage entre ses mains. A présent, elle sanglotait avec force. Sa joie semblait l'avoir totalement quitté. Jusqu'à cet instant, la jeune Poufsouffle avait essayé de garder le sourire et de s'émerveiller du beau paysage que l'arrivée de Milo avait fait apparaitre. C'était le seul moyen, pour elle, de trouver la force pour continuer à vivre jusqu'à ce qu'on vienne la sortir d'ici.

Milo prit soudain une mine effrayé...

"M... Moi non plus je ne peux pas sortir? Je... Je suis prisonnier?"

Il la regarda et décida de la réconforter. Il la prit dans ses bras et la berça doucement, comme il le faisait avec sa soeur, quand elle pleurait...

"Ca fait combien de temps que tu es là? Tu es toujours enfermé dans la même salle? Tu n'as de visite de personne?"

Il la regarda encore avec un mélange d'admiration, de peur et de pitié dans les yeux...

"Comment tu fais pour te nourrir et pour boire?

"Tu peux partir, toi. Je ne te retiens pas."

Mia Sider se serra contre Milo, effrayée, en entendant une voix résonner dans tout le paysage paradisiaque. C'était une voix froide, d'outre-tombe, peux amicale et ... irritée, semblait-il.

"C'est Saya..." murmura Mia en tremblant. "Va-t-en si tu le peux", ajouta-t-elle, les larmes aux yeux. "Moi, j'ai tout ce qu'il me faut ici, après tout. Il suffit que je désire quelque chose, et ça apparait", exliqua-t-elle avec un sourire triste. "Et puis, les professeurs me libéreront, j'en suis sure..."

"Saya, relache-la! Elle ne t'a rien fait! Pourquoi tu la retiens?"

Milo serra un peu plus contre lui la Poufsouffle puis lui dit:

"Si je peux sortir, pourquoi pas toi? Si je peux y arriver, toi aussi, non?"

"Saya, libère là et arrêtes avec cette salle! Pourquoi tu fais subir tout ça aux élèves? Tu veux vraiment que l'école se vide? Ce n'est pas ce que ton père aurait voulu! Même si, d'après l'histoire, il a tourné mal, il est tout de même l'un des fondateurs! Il n'aurait pas voulu que son école ce vide!"

*Espèce d'idiote dégénérée! Relache-nous, tous les deux! Et arrêtes avec ta maudite salle!*

Il ne savait pas si Saya pouvait entendre ou lire ce qu'il avait dit mais il n'avait pas pu s'empêcher de penser à ça.

Un rire rauque et à glacer le sang empli le paysage paradisiaque.

"Tu crois pouvoir me faire peur? Espèce de petit prétentieux, même Dumbledore n'a pas réussi à m'arrêter!"

Saya ne répondit rien sur la remarque concernant son père. C'était d'une inutilité frappante. Que pouvait-elle en avoir à cirer de ce que son père voulait? Plus de mille ans après sa mort, Saya était toujours décidé à continuer son œuvre... sa si précieuse œuvre.

"Tu veux revoir Mia tu dis? Mais tu n'as même pas été son amie! A quoi te servirait-elle, toi qui n'a jamais essayé d'être ami avec elle?" demanda-t-elle avec une once de dédain dans la voix.

Milo ouvrit de grands yeux, effarés.

"Alors c'est parce que je n'ai pas était son amie que je vais la laisser pourrir dans ce trou? Tu es complètement dingue ma vielle! Tu n'a pas de coeur! Tu es vraiment bête et tu ne comprends rien à ce que nous ressentons, nous, humains! Parce que même si tu l'étais, Saya, tu n'es plus humaine! Ou sinon, une humaine au coeur de pierre! Mais Saya, pourquoi fais-tu ça? Pourquoi t'en prend tu aux élèves? Pourquoi t'en prend-tu à notre école? Moi je n'ai que deux supositions: soit, tu es une folle, soit, tu as un problème avec ette école ou peut-être même avec ton père! Et si c'est le cas, et bien parles-en! Parles-en, ça te feras pêut-être du bien, même toi, fille au coeur de pierre!"

*Oula! Ca y est, je deviens philosophe, moi! Mais je ne ressortirais pas sans Mia*

"Mia, ça va?"

"Milo, va-t-en..." l'implorait Mia. "C'est trop dangereux..."

Mia achevait à peine sa phrase qu'un nouveau rire diabolique résonnait.

"Tu es pathétique! Tu as trop lu de contes pour enfants mon petit chou. Ce n'est pas en discutant de mon père que tu me feras cesser mon activité. Salazar n'a rien à voir avec ça", ajouta Saya avec autorité. "Ceci est mon œuvre, que cela te plaise ou non. Mais ne t'inquiète pas pour les murs de cette école, elle restera sur pied. En revanche, petites vermines que vous êtes, vous les maudits élèves de cet endroit... vous regretterrez le jour où vous avez mis le pied ici!"

Un éclair s'abatti sur le paysage paradisiaque. Le ciel à présent était noir et une énorme averse commença à tomber.

"Vous êtes là pour vous faire du mal entre vous... et bien à ce petit jeu, c'est moi qui vous battrait!"

Milo grimaça, cette fille (si on pouvait appeller ça come ça), l'egaspérer.
Il prit sa cape (pas celle-d'invisibilité, celle pour tenir chaud) et envelopa la Poufsouffle dedans.
Il regarda Mia et se dit qu'il ne l'abndonnerai pas...
Laisser quelqu'un dans cette salle, c'était vraiment... Il pourrait pas le faire.

- Pourquoi la détiens-tu prisonnière? A quoi ça te sert?

Il regarda en l'air, essayant d'apercevoir Saya, en vint.

Un gargouillement se fit entendre, de plus en plus intensément à chaque secondes. Puis, un rire, celui de Saya, résonna dans le magnifique décor. Un rire terrifiant... diabolique: un rire de folle à liée. Le gargouillement devenait assourdissant... une horde de serpents ondulaient droit vers Milo, leurs crocs acérés dans sa direction.

"Va-t-en!" hurla la voix hystérique de Saya.

Les serpents semblèrent comprendre le message. Ils se rassemblèrent pour unir leurs forces et emmenèrent lentement, mais sûrement, Milo vers l'extérieur. Et Mia s'éloignait doucement de son champ de vision. Elle était toujours assise dans l'herbe, la cape de Milo sur les épaules... tandis que le jeune garçon pouvait contempler ce triste spectacle, un serpent profita de l'occasion pour planter ses crocs dans son mollet. Un nouveau rire de Saya résonna aux oreilles de Milo.

"Tu as deux heures... après, tu t'enfonceras dans un profond sommeil."

Parlait-elle du venim du serpent? Milo ne pouvait en avoir aucune certitude...
Les serpents le déposèrent sur le sol du septième étage, et les portes se refermèrent lentement. Il put voir une dernière fois Mia. Venait-il de déceler un sourire en coin sur ses lèvres? Le venim du serpent lui donnait-il des halucinations?

...
...

Le trou noir.

...
...

Milo était allongé dans le couloir du septième étage. Des murs & seulement des murs lui faisaient face. Que venait-il de se passer? Il était parti chercher la salle du Risèd et puis... rien. Il ne se souvenait de rien.
Une douleur aïgue le lança au mollet. Une bribe de souvenir: un serpent... 2h pour guerrir la blessure... un sourire en coin... mais sur le visage de qui?
Tout était flou à présent. Il était... partiellement amnésique.

[Edit: Si tu as des doutes sur les souvenirs qui ont pu te rester, demande le moi. Je décide de ceux qu'ils te restent par rapport à l'intrigue.]