"Me voilà tombée sur un comique", dit-elle d'un ton sarcastique. "C'est vraiment très gentil de ta part de te préoccuper de ma santé. Mais il parait que je suis morte depuis plus de mille ans. Alors tu penses bien qu'un torticolis ne m'effraie pas", ajouta-t-elle d'un ton neutre. "Mais si tu tiens tant que ça à descendre..."

Saya haussa les épaules et referma sa main d'un geste brusque. Le corps d'Alban retomba au sol avec lourdeur.

"J'espère que l'atterrissage n'a pas été trop brusque. Comme je ne me souviens plus trop de ce qu'un corps vivant peut ressentir, je ne m'embarrasse plus de douceurs."

Saya se tourna un instant vers Sigmund qu'elle foudroya du regard. Celui-ci se mit en prosternation à ses pieds. Elle marmonna quelques mots de mécontement : ce genre de comportements était d'un pathétique.

"Alors, que me veux-tu le rigolo ? Tu veux me prendre pour amie comme la stupide Aranya ? Me faire changer d'optique comme ce fou d'Alex ?" demanda-t-elle avec un rictus moqueur. "Je t'écoute," ajouta-t-elle sur la même tonalité.

"Comique, c'est bien la première fois qu'on..."

Alban percuta rudement le sol. Une douleur sourde, brutale, qui se mua en quelque chose de plus confus, mais persistant.

"... me le dit."

Il ferma les yeux, le temps de reprendre son souffle, vérifier mentalement qu'il était encore plus ou moins en état de fonctionnement et tâcher de ralentir la cavalcade de son cœur. Très lentement, il se redressa, ne pouvant réprimer une grimace en s'appuyant sur son poignet (le gauche), visiblement plus malmené que l'autre dans la chute.

"Et m-zut ! Évidement... Pas pratique pour écrire, ça. Encore moins pour se servir d'une baguette."

Sur le même mouvement, et ignorant les ecchymoses diverses, il se remit sur ses pieds, époussetant machinalement ses vêtements (de la main droite, donc). Au moins ne semblait il rien avoir de cassé.

"Aranya.... Aranya... Exhumeï ?!"

- Exhumeï, chercher à copiner ? C'est d'un crédible... Quant à Auhesse, j'ai bien peur que ce soit maladif, chez lui, de vouloir faire changer d'optique à ceux qui n'ont pas la même que la sienne.

Il s'interrompit, fermant à nouveau les yeux, serrant les dents pour repousser la douleur, celle de son poignet qui, le choc passé, avait vraisemblablement décidé de se réveiller et de se faire remarquer à lui.

"Dans ta tête, Alban, retranche toi dans ta tête, détache toi du reste. Tu sais que tu peux le faire, te dissocier, c'est le moment de vérifier si ta technique est au point..."

Il prit une grande inspiration et s'efforça d'"abandonner" son corps et d'intellectualiser entièrement les évènements. Le mal reflua doucement. Pas assez pour l'oublier totalement, mais suffisamment pour répondre à Saya de la manière la plus neutre qu'il puisse, pratiquement avec l'ombre d'un sourire.

- Je ne chercherai pas à faire de toi mon amie... Quel intérêt, pour toi comme pour moi ? L'amitié c'est bien beau mais c'est surtout plus d'ennuis qu'autre chose. Je n'en ai pas, je n'en veux pas. Non, je voulais simplement te rencontrer et te parler. Voilà qui est fait. Et toi, pourquoi es tu là, mmh ? Pourquoi accepter de te matérialiser ?

Name errait dans le château, un peu comme un fantôme, toujours à réfléchir, et plus ou moins bêtement et avec plus ou moins de succès allant d'endroit désert en endroit encore plus déert, toujours à la recherche de la paix et de la tranquilité d'esprit nécessaire à une bonne et solide réflection... C'est alors qu'il vit la scène, et il avait peine à en croire ses yeux. Son collègue reporter, Alban, qui semblait en bien fâcheuse posture.

Etrange... Lui qui d'habitude évite les ennuis, il me semble que ce sont eux qui l'ont rattrapé.

Détaché et étrangement calme, il approcha des antagonistes, sans hâte mais non sans crainte, car il ne savait pas du tout dans quoi il s'embarquait. L'équation était pour une fois d'une simplicité effarante, à savoir Alban+Saya=ennuis.

-Je ne suis pas sûr qu'elle le sache elle même Alban, si je puis me permettre, dit il à mi voix, les mains croisées dans le dos. Il regarda l'apparition, en restant le plus circonspect possible, en commençant de se demander vraiment dans quoi il s"était embarqué.

-Rien de ce qu'elle dira ne sera vrai. Agis comme tu l'entends, lança t il froidement au spectre, et rien de ce que je pourrais dire, faire ou penser ni changera rien. En revanche, et si le coeur t'en dit, enfin façon de parler, j'aimerai beacoup te présenter quelqu'un. Mais pour l'heure, une question restait en suspens, non?

Il s'approcha calmement, ou du moins en tâchant d'en avoir l'air, d'Alban, et quand il fut assez près, il lui dit à voix basse :

-Je doute que tu apprécies mon ingérence, et que tu sollicites mon aide, mais... Je suis là.

Saya était sur le point de répondre à la question d'Alban quant à sa présence ici quand une intrusion lui fit refermer aussitôt la bouche. Un jeune élève de Serdaigle à en juger par son badge.

" Qui es-tu, toi, pour te mêler de ce qui ne te regarde pas... Nameless ", dit-elle d'un ton glacial, regardant le jeune garçon de haut. " Quelle prétention ", lacha-t-elle d'une voix on-ne-peut-plus-neutre.

Puis, occultant délibéremment sa présence, Saya se retourna vers Alban, qui fut rapidement rejoint par le nouvel arrivant.

" C'est déjà ça : tu ne cherches pas à tirer de conclusions hâtives sur moi ni à devenir mon ami. Peut-être que tout espoir n'est pas perdu pour les Serpentards.... quoique... ça laisse tout de même à désirer ", ajouta-t-elle en considérant l'alliance Serdaigle / Serpentard.

Sigmund, toujours aux pieds de Saya, tremblottait comme une feuille morte.

" Pour te répondre... je suis là pour ça ", dit-elle d'un air de dégoût en regardant le vieil elfe de maison. " Il est bien trop bavard, " ajouta-t-elle en pointant son index vers lui.

L'elfe de maison s'éleva dans les airs, à hauteur de hanche de Saya. Celui-ci était resté figé dans sa position de prosternation mais implorait à présent son plus grand pardon. Saya, ignorant ses gérémiades, tourna le dos aux deux jeunes garçons, emportant l'elfe avec elle.

" Je l'embarque. C'est plus prudent pour vous ", acheva-t-elle en disparaissant dans un ample mouvement de cape noire.

Plus prudent... Pour nous ? Ou pour toi ?

Alban garda sa réflexion pour lui. Il avait à peine réagit à l'arrivée de Nameless One, toute son attention rivée sur l'ancienne Serpentard.

- Il reste... toujours... un espoir chez les Serpentards.

Il esquissa un pâle sourire.

- C'est la couleur qui veut ça. Quant à savoir pour qui, pour quoi et comment...

Il ferma les yeux et s'appuya contre un mur salvateur. Il parlait tout seul, divaguait à voix haute. De toutes façons, Saya était déjà partie. Il était seul. Les bruits lointains de la vie du château, le tableau, spectateur muet... Si seulement.

- Laisse à désirer... La Salle. Triste ironie, Saya. Ton père ne m'aurait sans doute pas souhaité dans ses rangs. Souillé, mais...

La tête lui tournait, les pensées qui y étaient aussi. Il avait pris un teint cadavérique, au fur et à mesure que la douleur et la nausée le submergeaient... L'après coup. Il se sentit glisser le long de son mur, pour finir recroquevillé au sol. Un état pour le moins lamentable, une marque de faiblesse qu'il ne se serait jamais permise. Moins encore devant témoin.

- Je n'ai rien appris de toi, Saya... Même pas ma plus grande peur.

Sylvia descendait de la tour d'Astronomie, où elle était allée faire quelques observations du ciel en plein jour. Elle voulait avoir quelques renseignements, en journée, sur la lune, afin de rendre un travail très complet.
En passant dans un des couloirs du septième étage, elle crût entendre une discussion à plusieurs voix. Ce qui, dans un premier temps, la rassura. Les personnes qui parlent toute seule étaient souvent très étranges. Mais il lui sembla reconnaître la voix d'Alban Cavendish, un serpentard sur qui elle ne savait presque rien. Et puis une autre voix qu'elle ne savait mettre sur aucun visage de l'école. Et ça, Sylvia ne pouvait le supporter ! Elle se devait de connaître tout le monde. Personne ne devait lui être inconnu !
Elle se dirigea donc à grandes enjambées vers le couloir d'où provenait la voix inconnue. Quand elle arriva, seuls Alban et Nameless étaient là.

"Qui était avec vous ?" demanda-t-elle de but en blanc, avec son habituel prestance hautaine.

L'air relativement mal en point, Alban avait presque "oublier" la présence de Nameless One à ses côtés. Il en avait la vague conscience mais lointaine, comme dans un état second. Les yeux clos, il se laissa glisser le long du mur pour finir recroquevillé au pied de celui ci. Sur ce, une autre voix s'immisça dans sa perception. Une voix féminine... Stender. La miss je-sais-tout par excellence.

Une question. Sans laissé le temps à son collègue du Chicaneur de dire quoi que ce soit, le Serpentard répondit mécaniquement d'une voix blanche.

- Un de mes condisciples.

Il se força à relever la tête pour regarder la jeune Serdaigle.

- Serpentard. Saya.

Sylvia regarda Alban se laisser glisser contre le mur avec des yeux ronds. Qu'avait-il ?
Celle-ci eut tôt fait d'oublier ses premières inquiétudes. Alban nomma Saya Serpentard. Sylvia eut la désagréable sensation d'une douche froide. Elle était là ? Avec lui ?

"Quoi ? Mais va prévenir un professeur imbécile !", s'écria-t-elle, indignée devant tant d'inintelligence flagrante. "Attend... tu as parlé de condisciple, ou j'ai rêvé ?" ajouta-t-elle subitement. "Tu ne serais quand même pas assez écervelé pour te rallier à elle, n'est-ce pas ?"

Non, jusqu'à présent, Sylvia ne connaissait pas Alban. Mais cela n'empêchait jamais Sylvia de montrer une familiarité à toute épreuve quand il s'agissait d'engueuler quelqu'un. Elle aurait fait une excellente préfète en chef, elle le savait.

Après ses quelques secondes de monologue, Sylvia se rendit compte que son interlocuteur n'était peut-être pas dans son assiette. Elle s'accroupit subitement à côté de lui et se pencha vers son visage pour voir ce qu'il en était.

"Saya t'a fait quelque chose ?" demanda-t-elle d'une voix dénuée de son habituelle et agaçante tonalité hautaine.

"De ta maison, peut-être. Mais c'est toute l'école qu'elle met en danger. Serpentard y compris", répondit Sylvia.

Légèrement vexée des dernières paroles d'Alban, Sylvia se releva d'un bond, se demandant pourquoi elle avait pris la peine de s'agenouiller à côté de ce Serpentard qui semblait en piteux état. S'il était du côté de Saya Serpentard, il n'en valait vraiment pas la peine. Et s'il avait vraiment choisi son camp, Sylvia ferait bien de prévenir Alex et les membres du Risèd Squad.

"Alors tu as choisi de te battre à ses côtés ? Ou tu ne fais ça que par pure provocation ? C'est bien ton genre, Cavendish. Tu es un Serpentard après tout."

Pour la seconde fois dans sa vie d'élève à Poudlard, Sylvia appelait un élève par son nom de famille. La première personne avec qui elle avait instauré cette distance, c'était avec Milo Lack, un autre Serpentard. Un détestable gamin qui avait manqué l'empoisonner ! Quel toupet !
Cette fois, c'était différent. C'était Cavendish qui avait commencé à instaurer cette distance. Ce qui n'était pas pour déplaire à Sylvia si celui-ci avait décider d'être avec Saya.

Alban toisa longuement le jeune fille de Serdaigle. Elle avait beau être un peu plus âgée et certainement bien plus brillante que lui, elle ne l'impressionnait pas. Elle l'agaçait, peut être. Encore que... Tant de vantardise plus ou moins méritée l'amusait presque.

- Je suis déçu...

"Très déçu, en fait..."

- Je te croyais intelligente, Stender. On ne peut pas dire que tu fasses réellement honneur à ta Maison pour ce coup là.

"Et là, tu la vexe définitivement... Attends toi à te prendre un sort virulent en guise de réponse... Ou alors une tirade bien sentie et bien hautaine. Boaf, qu'importe ?"

Le Serpentard adressa à son interlocutrice un sourire, puis, après un bref regard en coin à Name, il reprit la parole.

- Tu ne me connais pas du tout, en fait...

Agir par provocation, ç'aurait bien été son genre, en effet. Mais devenir le laquais d'une autre personne, ou même se rallier à elle de quelque façon que ce soit... Quiconque connaissait un tout petit peu la fierté du garçon aurait su que c'était improbable, pour ne pas dire impossible.

- Et tu sautes bien trop vite aux conclusions.

Il s'interrompit un moment.

- Je serais ravi de discuter avec toi, mais pour l'heure... Je crois que j'ai besoin de prendre un peu de repos.

"De réfléchir, surtout. Et d'être seul."

Pas intelligente ? Elle ? La brillante sorcière ? La collection de "O" dans toutes les matières qui étaient enseignées à Poudlard ? Sylvia prit cette attaque à cœur, mais ne montra rien au Serpentard. Il ne fallait pas qu'il croit, à tord, qu'une petite remarque (blessante, certes) de ce genre mette Sylvia k.o. Elle se contenta de le regarder fixement, sans sourciller, attendant qu'il finisse ce qu'il avait à dire.

Quand Alban annonça qu'il voulait prendre congé, Sylvia l'arrêta. Elle avança d'un pas rapide pour se placer devant lui.

"Attends un peu. Je t'ai écouté parler, maintenant, c'est toi qui va m'écouter", dit-elle, déterminée. "Certes, je ne te connais pas bien. J'ai beaucoup savoir comment tu t'appelles, l'année dans laquelle tu es et connaitre le son de ta voix, ça ne me dis pas grand chose sur ta personnalité. Nous n'avons jamais beaucoup parlé en effet. Mais ne prétend pas que la provocation ne te ressemble pas", ajouta-t-elle avec un sourire crispé. "Alors, d'accord, tu ne t'es pas rallié à elle, tu n'es pas assez crétin pour ça. Tu sais, c'était une simple question, inutile de crier au mangemort !"

Sylvia se tût, restant un instant immobile devant le jeune homme.

"Cherches-tu à contrecarrer ses plans?" demanda-t-elle subitement.

"Une simple question, ouais... Vachement orientée par la couleur de mon insigne, cette 'simple question' !"

Alban se força à ravaler la colère qui commençait à pointer. Sa patience et sa capacité à encaisser avaient des limites qu'il convenait de ne pas outrepasser. Et c'était pourtant bien parti. Il se sentait fatigué, et ne demandait qu'à aller se terrer au fin fond de sa Salle Commune, histoire de bander son poignet (hors de question de passer par l'infirmerie) et éventuellement tenter un sortilège de soin.

A la dernière question de Sylvia, le Serpentard eu le réflexe de lancer un regard à Nameless One. [Note hrp : je considère que ce RP est postérieur à la discussion dans les bureaux du Chicaneur] Savait elle quelque chose ? L'un des deux avait il parlé ? Peu probable concernant le Serpentard, mais Auhesse... Ce satané Gryffondor était incapable de tenir sa langue, alors...

Il revint rapidement à son interlocutrice. Ce mouvement instinctif était déjà suffisamment suspect. Autant supposer qu'elle ne savait rien, et faire en l'occurence mine de rien.

- Non. Maintenant, laisse moi passer.

Il attendit qu'elle daigne s'écarter de son chemin.

- Si tu tiens vraiment à discuter de Saya Serpentard... Disons que nous fixerons un rendez vous. Bientôt. Pas maintenant. D'accord ?

Alban voulait s'en aller. Pourquoi ? Cette conversation le mettait mal à l'aise ? Ou avait-il des choses à cacher ? Manifestement, il ne voulait pas lui répondre. Mais pourquoi ? Sylvia planta un instant son regard dans le sien, puis s'écarta pour le laisser passer. Elle n'avait aucune raison de retenir le Serpentard s'il ne voulait pas en dire plus.

"Je ne te retiens pas", lâcha-t-elle en levant les yeux au ciel.

Sylvia, ayant fait un pas sur la gauche, le fixa de nouveau, attendant qu'il s'en aille. Mais il ne bougea pas et lui proposa de continuer la conversation plus tard. Pourquoi ?

(Il n'allait pas très bien tout à l'heure...) pensa-t-elle.

Peut-être avait-il besoin de mettre certaines choses au clair ? Après tout, il venait de rencontrer Saya. À moins qu'elle lui ai affligé quelques blessures. Ce ne serait pas étonnant. Alex avait faillit mourir des suites de sa rencontre avec la fille de Serpentard. Sylvia ne préféra cependant pas lui demander ses raisons de différer leur discussion. C'était son problème, et elle doutait qu'Alban s'ouvre à elle.

"D'accord. Fais moi savoir quand tu seras prêt", dit-elle en tournant les talons.

Finalement, elle préférait partir. Ils n'avaient plus rien à se dire... du moins, pour le moment. Cette discussion l'avait mis dans un état songeur. Devait-elle vraiment se mêler de cette histoire de salle du Risèd ? Bien sûr, elle avait voulu entrer dans le Risèd Squad et elle avait même apposé des affiches avec Alex pour le club. Mais elle avait précisé qu'elle souhaitait agir de l'extérieur. Mais si tout le monde disait ça ? Si personne ne voulait se mouiller ? L'école allait fermer...

Sorti du RPG

-Voilà qui est...Intéressant.

Dit le Serdaigle à mi-voix, pour lui même puisque de toute façon, il avait été mis à l'écart des débats. Il était resté silencieux, certes, mais être ainso traité par le mépris...
Venant de Stenders, il n'attendait pas autre chose. Son aversion pour elle devint très marquée subitement, chose assez inusitée chez lui ; il préférait de loin resté dans son coin, le nez dans ses livres et éviter les contacts humains inutiles et trop souvent désagréables.
Mais pourquoi tant d'indifférence de la part de son camarade serpentard, voilà qui lui faisait bien plus mal qu'il ne voudrait jamais l'admettre.

-C'est la vie, je suppose. Je dois sans doute passer trop de temps dans mon petit monde, ou je suis empereur et pape à la fois. Tant pis.

Il haussa les épaules, en prenant le parti de ne pas prendre dessus, et ça c'était monstreusement difficile.
Il venait tout de même de croiser Saya Serpentard, le cauchemar officielle de l'ecole avec un ses séides, un elfe de maison. De plus en plus curieux.
Il refléchit intensément, en s'adossant à un mur, écoutant, "pensif et triomphant le sourd piétinement des légions en marche", comme disait l'autre. Il sortit un bouquin de son sac, un très vieil exemplaire des "1001 manifestations magiques et leurs applications", et se mit à le compulser à vive allure. Un sourire amusé apparut sur ses lèvres.

-Sylvia Stenders, manifestation maléfique?

Il conserva un mince sourire, avant de referme le livre d'un claquement sec, et de repartir comme il était venu, comme une ombre mouvante.

sort du Rp