Rendez-vous entre Serpentards - soir

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Milo attendait depuis quelques minutes déjà devant le tableau du serpent et du maître. Il avait compris depusi pas mal de temps qu'Aranya était rancunière.
Et il devait avouer que... c'était lui qui était en tort.
Il la laisserai régler ses comptes, bien qu'il se défendrait, c'était obligatoire.
Il savait très bien qu'il ne pourrait pas y avoir de "paix" entre eux tant qu'elle ne se serai pas vengé.
Milo avait remarqué qu'elle fouillait beaucoup, tout ce qui entourait la salle du Risèd.
Il fallait qu'il lui parle. Il entendit des pas arriver. Il regarda autour de lui mais n'alluma pas sa baguette, de peur d'être repéré.
Il regarda et paerçu une silhouette. C'était sûrement elle. Si il y avait bien deux personnes louches dans cette école, c'était Malicorne, un serpentard de 1ère année, aussi louche que méchant, et elle.

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Une main se posa sur l'épaule de Milo Lack et comme sortie de nulle part, une voix murmura distinctement :
-Bonsoir, petit bonhomme.
Aranya Exhumei se tenait derrière lui. Népenthès l'attrapa par le col de sa robe et lui planta sa baguette dans les cotes.
-Tu permets, Lack?
fit elle d'un ton faussement contrit en s'emparant de sa baguette.
-Ne sois pas vexé, j'ai convié Népenthès au rendez-vous. Il s'ennuyait vois tu. Il a beaucoup d'énergie, mais si il ne la dépense pas, il devient... Vraiment insupportable. Bref, peu importe.
Elle mit ses mains dans son dos et commença de faire le tour du captif.
-Et bien j'espère que ce que tu as à me dire mérite de m'avoir tiré de la quiétude de mon repos, et surtout que ce n'est pas un piège. MAintenant parle.

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Milo ragea interieurement. Il c'était laissé prendre. Mais il ne parlera que devant la serpentarde. Son gros balourd de copain devrait partir.

- Ecoutes, je ne parlerai pas devant lui - il désigna Népenthès.

Il la regarda, férocement, bien qu'il savait très bien que ça ne l'intimiderait pas... Cette fille était bizarre, et il voulait découvrir ses secrets. Milo avait aussi remarqué que Malicorne l'observait. Ca serait intéressant de découvrir ce qu'il avait découvert.
Enfin... Pour l'instant, il était pris au piège, entre Aranya, aussi sournoise que méchante et Népenthès, un idiot mais qui pourrait le massacrer...

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Ara regarda sa malheureuse victime, un peu comme un chat regarderait sa proie gesticuler entre ses griffes, sachant que son sort était d'ors et déjà scellé. Elle s'approcha un peu de lui, se tint à quelqcue centimètres à peine du visage du captif qui n'en menait pas large, et lui dit, avec quelque chose dans la voix qui s'apparenterait à une douce félicité, avec un sourire qui aurait pu passer pour bienveillant en tout autre circonstance. En l'espèce, c'était plutôt le sourire faussement contrit du juge qui applique sa loi, avec un peu de commisération en voulant faire croire à son âme magnanime alors qu'en fait, le prévenu était déjà dans sa tête en route pour l''échafaud.
-Tu sais, mon gars, tu n'es nullement en position d'exiger quoique ce soit ; tu m'a dit de venir, et je suis venue. Estime toi déjà heureux que j'accède à ta requête. J'ai une totale et absolue confiance en Népo, donc tu parleras devant lui, ou on testera ton sens de l'équilibre avec la tête dans la cuvette des WC.
Elle avait parlé très doucement, avec naturel, et presque avec convivialité, exactement comme si elle proposait un pique nique. Elle faisait tournoyer la baguette de Milo dans sa main, le regard un peu ailleurs. Puis, elle dit à Népo :
-Etrangle le pas trop, il est en train de virer au bleu serdaigle, ça fait tâche pour un serpentard.
Elle se tourna à nouveau vers lui et abandonna tout faux semblant et parla d'un voix dure, qui n'avait plus rien d'éthéré
et absent.
-Maintenant parles, c'est pas négociable. Admets que tu mérites un peu ce qui t'arrives. Je n'ai pas oublié. Je n'oublie RIEN de toute façon. Qu'importe le temps et l'espace, je rembourse toujours ce que je dois. Tu as très exactement... 30 sec. à compter de maintenant pour cracher le morceau, sinon...
Elle laissa planer sa phrase, en suspens, en l'air, pour bien que son prisonnier soit suspendu à ses lèvres,
-...On te le fera avaler, ce morceau.

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- EXPERLLIARMUS !

Alban avait réagit au quart de tour, lorsque revenant vers la salle commune des verts-et-argent, il était tombé sur cette scène un rien surréliste (lorsqu'on connaissait mal Aranya, ce qui était bel et bien le cas du Serpentard). Un élève menacé par un humanoïde s'apparentant plus à l'armoire à glace qu'à un être humain et une jeune fille, qu'il avait déjà du croiser auparavant et dont le nom lui échapait totalement.

Le silence qui retomba lorsque la baguette, ou plutot les baguettes, de la demoiselles allèrent voler au loin, lui fit prendre conscience qu'il avait crié plutôt que prononcé son sortilège de désarmement. Rare qu'on puisse l'entendre élever la voix. Rare aussi qu'il réagissent ainsi à l'instinc avant même de savoir ce qu'il comptait faire exactement.

Il ne dit rien, réfléchit à toutes vitesses. Si quelqu'un arrivait à cet instant précis, c'étais lui, l'agresseur, c'était lui qui risquait. Enfin presque, il fallait également prendre en compte l'autre brute semblant décidée à se réincarner en étau.

A-t-on déjà vu un étau habillé en vert ? Au moins, c'est original.

Il fit les trois pas qui le séparaient des baguettes éjectées, sans se pencher pour les ramasser. En réalité, il ne tenait guère à perdre la jeune fille des yeux, même pour quelques secondes. S'il avait baissé sa baguette magique, ce n'était absolument pas le cas de sa garde.

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Milo s'apprêtait à répondre à Aranya quand un Serpentard arriva, vu son écusson. Il lança un expelliarmus à la jeune fille.
Les deux baguettes de la Serpentarde, la sienne et celle de Milo, volèrent et retombèrent à quelques mètres du nouveau venu. Un silence pesant s'installa. Tout le monde était immobile, finalement, le serpentard qui avait lançé le sort, s'avança. C'est à ce moment que Milo reprit ses esprits et se rendit compte que son agresseur avait un peu laché prise. Il en profita pour se dégager. Il rejoignit rapidement le serpentard, qui était maintenant, juste devant les baguettes. Il regardait toujours Aranya, sachant très bien qu'elle allait riposter, si il lui tournait le dos.
Marchant à reculon, il arriva à hauteur des baguettes. Il se pencha alors, doucement, tout en regardant la serpentarde, et ramassa sa baguette. Il se releva alors.

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Un vague bouffée de rage vint comprimer la poitrine de la serpentard ; mais de quoi se mêlait il? Népo regardait bêtement la scène, avant de laisser retomber ses bras contre son corps avec un bruit sourd. Ara fit un pas de côté et récupéra prestement la baguette de son accolyte, (bois de saule, écaille de basilic, particulièrement souple, 23, è cm Ndt), qu'il laissait généralement dépasser de sa poche pour se rappeler dans laquelle elle était. Ara pointa alternativement la baguette confisquée et sur l'intru, et sur LAck, prise de frénésie.
Je suis sans doute stupide de faire ça et je vais le regretter mais je n'ai guère le choix.
Elle baissa sa baguette, ré ajusta sa chevelure tombante, et dit d'un ton dégagé, sur un air de défi :
-Ok... On arrête la les frais. Ce serait stupide d'en venir aux mains, ou plutôt aux baguettes, alors qu'on est de la même maison, lança t elle en bombant fièrement le torse, désignant l'écusson.
-Je vais baisser ma baguette, et vous allez en faire de même. Je suis là sur la demande de Lack, et j'aimerais entendre ce qu'il a me dire de si important, à moins que ce ne soit un piège... Là, en revanche, je ne répondrais plus de rien. La balle est dans votre camp, chers camarade.

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Alban fut stupéfait de voir son camarade Serpentard venir trouver refuge auprès de lui. Celui-là n'avait peut-être aucune fierté, aucun orgueil, mais ça n'était certainement pas le cas du jeune Cavendish. Non, mais pour quoi il le prenait ? Un chevalier servant ? Quand bien même ce serait le cas, il aurait secouru la demoiselle, aussi peu en détresse soit-elle plutôt que sa victime. Réprima un rictus dédaigneux, il s'éloigna de Milo, non sans avoir pris soin de récupérer au préalable la baguette d'Aranya, toujours à terre.
Repli doublement stratégique ; éviter de passer pour une noble défenseur dans un scénario dégoulinant de guimauve, et obliger Aranya à avoir deux cibles distinctes, si elle décidait d'attaquer (impossible de s'en prendre ainsi aux deux en même temps). Apparement, l'autre, Milo, n'avait aucune notion de stratégie défensive ou combative quelconque. Il faudrait faire avec. Et au vu de la rage que dégageant la jeune fille, cela risquait de s'avérer... compliqué.

- Bien. On arrête les frais. Tu seras gentille de tenir ton chien de garde à l'oeil, en ce cas. (Ce disant, il désigna Neph' du regard).

Un temps. Il se tourna à demi vers Milo.

- Et toi, à la loyale. Tu dis ce que tu as à dire et tu te barres, vite fait.

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Le visage de Milo vira de soulagé à glacial, quand le serpentard qui était arrivé recula de quelques pas, tout en attrapant la baguette d'Aranya.
Non mais que croyais-t-il? Qu'il voulait prendre refuge auprès de son "sauveur"? Tout d'abord, il ne le prenait pas du tout pour son sauveur et deuxièmement, il voulait juste récupérer sa baguette. Il se déplaça de quelques pas sur le coté et lança froidement:

- Quesqu'y a? T'as peur de moi? Je venais juste prendre ma baguette.

Milo ne se détendit pas pour autant. Il regarda Aranya. Celle-ci parla. Il n'avait pas confiance. Il regretterai sûrement mais il baissa tout de même sa baguette.
Le gars qui avait reculé lui dit de parler. Il le regarda toujours aussi glacialement, faisant comprendre à son "camarade" qu'il avait compris et qu'il n'étaut pas idiot.

- Oui Exhumeï, ne t'inquiète pas, je vais parler! Je ne suis pas venu ici pour rien figures-toi. C'est à propos de la salle Exhumeï. Je sais que tu fais des recherches sur elle.

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Nous y voilà : tout en douceur...
La balafré toisa son âme damnée d'un regard autoritaire, et celui ci recula d'un pas lourd, l'air maussade. Il avait de toute façon toujours l'air maussade. Ara jaugea du regard Alban, puis posa ses yeux sur Milo, qui semblait particulièrement blessé dans son amour-propre, et d'humeur ombrageuse.
Tant mieux, pensa t elle en répriment un rictus de satisafaction. Les gens qui ne se maitrisent pas sont toujours beaucoup plus facilement controlable et exposé à la faute. Il suffisait d'exploiter le défaut, en creusant la faille, et la partie était gagnée. Toujours pleine de superbe, elle opta pour un sourire :
-Et bien maintenant que nous sommes tous d'accord pour une petite trève, je propose qu'on ne fasse pas trop durer cette passionnante confrontation au sommet. J'aimerais savoir maintenant ce que tu as à me dire Milo. J'espère que ce ne sont pas des informations que j'ai déjà. On devrait quand meme se depecher et ne pas prendre racine ici, sinon on va se faire cueillir par un concierge acariâtre que je ne tiens nullement à contrarier.
L'idée de balancer un sort particulièrement odieux et coercitif à Rusard la séduisait beaucoup, mais elle devait tout de même se poser des limites : jamais devant témoin et toujours sous couvert d'anonymat.

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[Dégoûté par Forumactif -_-]

Alban n'avait pas jugé utile de témoigner la moindre forme de réponse à l'égard de la réplique et de la froideur de Milo ; il l'ignora superbement. De marbre. Dans cette affaire, il avait eu vite fait de choisir son camps : le sien. Et visiblement, chacun jouerait pour soi, ce qui était sans doute pour le mieux. Equilibre. Le Serpentard avait parfaitement confiance en lui et en la situation.

A présent, Exhumeï et Lack, puisqu'il s'agissait vraisemblablement des noms des deux autres acteurs de la scène, devraient régler ça entre eux. Alban, lui, resterait, mais uniquement en tant que spectateur. Effacé, en retrait. Observer. Il ne prendrait pas part, tant qu'on ne s'occupait pas de lui, du moins.

Il opta donc pour un mutisme stratégique, et une neutralité parfaite. Il se contentait de fixer Aranya, soutenir son regard sans broncher, peu désireux de rien laisser transparaître de ses pensées ou intentions. Il se méfiait bien plus d'elle que de Milo. Une erreur, peut-être, mais c'était du moins ce qui lui dictait son instinct. L'instinct ne ment pas.

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(h-j : Why ?)

Seule et pensive, Leeloo se baladait dans les sous-sols du château. Elle pensait à tout ce qui était arrivé jusqu'ici, aux choses étranges qui s'étaient matérialisé. Mais elle n'avait pas peur. Non. Parce qu'elle n'avait rien de banal et qu'elle était intouchable. Elle n'avait pas peur. Seulement des voitures (h-j : la seule peur qu'elle se reconnaissait) mais les appareils moldus ne marchent pas à Poudlard. Elle n'était pas vraiment atteignable. Soudain, elle entendit, à un angle, un expelliarmus et des voix agressives de Serpentard. Elle s'agrippa à sa baguette, et, avec un silence qu'elle ne pensait pas pouvoir être égalé, elle s'approcha et les espionna. L'angle était idéal, lui permettant une vue complète, tout en restant presque entièrement cachée.

*Que font ces imbéciles ? Pensa-t-elle. Un minimum de savoir-vivre enfin ! Au lieu de passer son temps à s'insulter, à se jeter des sorts et à se railler, autant qu'ils fassent preuve de noblesse et de bonnes manières ! Que ces sous-gens m'énervent !*

Elle disait cela mais le jeune Milo l'attirait, sans qu'elle sache pouquoi. Elle aimerait bien devenir son amie.

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Ara qui était fermement concentrée sur la scène, surveillent et Alban, et Milo ne manqua pas d'entr'apercevoir un visage à l'angle du mur. Elle faisait face aux deux et s'était collée au mur autant que possible, vieux réflexes paranoïaques qui lui sauvaient la mise le plus souvent. Elle n'était pas sure de ce qu'elle avait aperçu, et ce ne pouvait être rien, un fantôme ou une bestiole quelconque. On voyait vraiment de tout à Poudlard.
Dans le doute, frappe d'abord, pensa t elle. Avec la baguette confisquée à son accolyte, elle s'exclama :
-BAISSEZ-VOUS! Periculo !
mais bien au delà des deux serpentards : elle ne voulait pas qu'ils se croient agressés...
Chaque chose en son temps.
L'éclair de lumière frappa le mur qui faisait face à l'angle. Quelque soit la créature, quelle qu'elle soit, elle allait en voir trente six chandelles. Et accessoirement, ça allait être sa fête. Après tout, Ara n'avait pas réussi à passer ses nerfs sur Milo comme prévu.

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[ Je debarque aussi ! C'est l'bordel xD ]

Le moral gisant six pieds sous terre, Wilbur errait dans le château comme un damné. Il se sentait désolé, destestait tout et tout le monde avec un dégoût plus marqué encore que la veille. Chaque jour qui passait faisait peser en lui le poids des mots que sa soeur lui avait lancé. Wilbur ne sentait plus rien. Il n'écoutait même plus de musique, ne cherchait même plus aucune inspiration dans quelque domaine que ce soit. Le jeune garçon decida d'aller mettre son nez dehors, histoire de traîner sa carcasse dans un endroit ouvert, contraire des sous-sols de Poudlard. Mais au détour d'un couloir, Wilbur apperçu un attroupement de Serpentards. Il reconnu Aranya, bien-sûr, ce Milo qu'il n'aimait pas, et Alban Cavendish qu'il avait deja croisé plusieurs fois. Juste devant lui, semblant espionner les quatre élèves, une jeune fille lui tournait le dos. Une jeune fille qu'il n'avait jamais vue. Wilbur arrêta sa marche, puis avanca de quelques pas. Mais un éclair lui rasa la tête et une explosion rugit brutalement juste derrière lui. Wilbur avait juste eut le temps de se baisser pour eviter la catastrophe. Encore surpris, Wil' se redressa, et plissa les yeux pour voir d'où le sortilège avait jaillit. Aranya tendait sa baguette vers lui. Il aurait dû s'en douter...

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"Ayaïeyaïe ! Se mit-elle à hurler. Bon sang, j'ai failli être cramée toute entière par cette fichue explosion !"

Leeloo avait été blessée au bras droit, mais avait réussi miraculeusement à éviter de plein fouet l'explosion. Elle regarda son bras. Il était tout brûlé et répugnant. Elle souffrait le martyre.

"Mince, je ne suis qu'une première année sans défenses, fit-elle se montrant aux autres. C'est quoi cette idiotie de frapper avant de savoir ? Si ca avait été un prof quelconque...Bon sang, mon bras est dans un état lamentable !"

Leeloo frissonna. Elle détestait la douleur et la redoutait. Elle craignait presque de perdre son bras. Elle pouvait pas aller voir Mme Pomfresh, elle allait glapir dans tout Poudlard. Il lui faudrait attendre demain.

"Néanmoins, continua-t-elle en oubliant sa douleur, c'était un très beau sort. Et tu m'a repéré alors que beaucoup d'autres plus expérimentés que toi ne l'auraient pas fait. Tu ne m'aurais pas cramé le bras, je t'aurais félicité...Je m'appelle Leeloo Swanson. Et comme tu m'as entendu je suis une première année."

Elle leva sa main gauche, laissant son bras droit pendre lamentablement. Elle se sentait incapable de le bouger. Elle attendit une poignée de main de Aranya.
S'étant exprimée avec respect et politesse, malgré tout le mal qu'elle pensait, elle estimait mériter cette simple poignée de main.

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Ara toisa la fillette avec sa morgue habituelle la gardant en joue. Elle baissa les yeux vers la main qu'on lui tendait, la tenant toujours en joue. Puis, sans que rien ne l'eusse présager, elle éclata de rire. Alors que les échos de son rire finissaient de ricocher contre les murs de pierre et mourraient en silence, elle reprit la parole :
-Navrée, mais... J'ai oublié ton nom. Peu importe. Tu n'avais pas à espionner une conversation à laquelle tu n'étais pas conviée. Quand tu me connaitras mieux, ce qui ne manquera pas d'arriver, tu apprendras qu'entrer en contact avec moi est sans doute une expérience douloureuse.
Elle se tourna vers les autres, ignorant superbement la main tendue de la nouvelle venue :
-J'en ai assez. Népo', vient avec moi. On s'en va. Si Lack a quelque chose à dire, qu'il vienne. Il y a trop de monde ici, de toute façon, et tu m'as assez fait languir. Une fois de plus, tu m'as payée de mots. Tout se paie, petit bonhomme.
Toisant l'assemblée d'un regard dédaigneux, elle replaça une mèche de cheveux avec un sourire prometteur de fourberies diverses et variées.

Sort.

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Et l'intrigue ?

Rendez-vous entre Serpentards - soir

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