*Prend son courage à deux mains*



Que dire de Reine Blanche ? Votre Reine Blanche…


Tombée du ciel, ou même encore, des nuages, elle est née dans un rayon de lumière, loin de tout. Elle ne savait rien, encore crédule et naïve, elle aurait imaginé la vie sur cette magnifique planète bleu comme un renouveau, recommencer sa vie. Loin des foudres des gent d’en haut, renaitre... Sa première vison fut magnifique, elle avait atterie au bon endroit, au bon moment. Campagne, Eau, Couleurs, Senteurs… Paix.


Mais la dure réalité vint déchirer son âme encore pure, révolue à présent. Ses yeux se posèrent sur la misère, tristesse, pleurs, mort… Devant tant de cruauté, elle renia ses traits humains. Remontant la rivière qui lui avait servit de guide, elle se posta sur la montagne qui l’avait vue renaitre. Implorant ses frères. Trop tard. La belle avait fait son choix… Pour tout réconfort, la jeune fille se retrouva seule. Effrayé pas les images qu’avait empri son âme d’enfant, elle se cloitra. Une petite grotte fut son refuge, pendant combien de temps ? Nuls ne pourra vous répondre. Elle resta, dans la même position, aux fils des saisons, enfermé. Jamais de plaintes, à quoi bon ? L’hiver passa, emprisonnant son beau visage sous une fine couche de glace. Emprisonnant ses pleures. Ne pas laisser échapper de si beaux bijoux…


Le temps s’écoula, elle ne pourra pas vous dire comment le temps lui semblait long… Le soleil vint la réchauffer de ses doux rayons. Brisant la glace qui l’avait protégé. Son visage, avait prit les couleurs de la neige immortelle, à jamais.


Silence, méditation, œil ouvert, enfin. Loin de tout, se ressourcer, ne jamais perdre espoir. Le temps n’est pas votre ennemi. Se lever, la belle avait le courage. Pour combien de temps encore ? Ses premiers pas furent difficiles, combien de nouveaux nés ont-ils aimé les premiers rayons de soleil, les premières goutes de pluie, enivrant votre âme ? Ses pas furent longs, mais le temps n’avait pas d’importance. Marcher, marcher, des jours durant.


Le désespoir avait envi son âme, mais ses traits étaient restés somptueux. Badauds et autre troubadours la regardait, elle marchait, ne comprenant rien. Pas encore. Sa route vint croiser un Ange. L’emmenant grandir, renaitre de ses cendres. Phœnix elle aurait pu être, tête baissée. L’apprentissage fut long. Sage, elle écoutait, apprenait. Manier le sabre pour se défendre, refaire tout un monde. S n chemin s’acheva dans une arène. Combattre pour protéger les plus faibles. Elle l’avait décidé.


Et puis, nostalgie. Son Ange l’avait quitté. Accomplit sa destinée. La solitude emprit de nouveau son âme. Elle avait apprit à être forte, maintenant, elle avançait seule. Elle n’avait comme tout amis, la nature. Les hommes ? Elle ne les côtoyaient que très peu. A quoi bon être déçu une seconde fois? Vous voulez savoir ce que faisait une si jolie femme dans les bois ? N’essayez même pas de la rattraper. C’était trop tard. Dans son cœur, les combats faisait rages, tout comme dans l’arène. Mettant à terre ses ennemis, passant le glaive sous la gorge, puis, départ. Ne voyez aucune pitié là dedans. Vos âmes n’en valent pas la peine… Son combat ne peut pas être le votre. La comprendre ? Qui peut comprendre un ange ?


Voilà bientôt, bien des années que les combats ont cessés. Ne cherchez pas à comprendre, vous n’y arriverez pas. Après la tourmente le renouveau. Elle s’est ouverte, lentement… Vous avez du le constater, ou peut-être pas. Mais qu’importe. Elle regarde, mais se tait. Le regard clos, elle sourit maintenant. Goûter la vie à présent…