Chapitre 2
Ma Superbe Personne en quelques mots...Tout d'abord, pour commencer ce nouveau chapitre sur l'homme que vous adulez tous, sachez bien que cette photo, que vous pouvez admirer tout à votre guise en première page de ce roman, n'est autre que moi, cet être subliminal qui vous parle!
Ordre de Merlin, troisième classe, membre honoraire de la ligue de Défense contre les Forces du Mal et cinq fois lauréats du prix du sourire le plus charmeur, décerné par les lectrices de Sorcières-Hebdo!
Vous pouvez donc, à présent, juger par vous-même, et comprendre que tout ce que je raconte ne sont en aucun cas des balivernes! Tout est bien réel, et je suis génial, et tout cela, vous le savez!
Beaucoup de mes nombreux fans, m'ont demandé si j'étais sportif, s'il m'arrivait de faire des choses normales, même si je suis extraordinaire... s'il m'arrivait de jouer au quidditch, sport tout à fait honorable, par exemple... et bien je leur répondrais: OUI!
Oui, j'adore le Quidditch, c'est l'une de mes grandes passions, et pendant quelques temps, j'ai pensé devenir un grand joueur. Mais lisez plutôt ce qui suit, et vous comprendrez tout de suite pourquoi ce rêve ne fut point exaucé.
Voilà qu'un jour, alors que j'étais chez des amis, nous avons décidé de faire une partie de Quidditch, histoire de se défouler un peu... Ces amis avaient l'habitude d'y jouer, ils étaient assez fort, mais évidement, bien au dessous de mon niveau! Nous avons donc organisé une petite partie dans leur jardin (après bien sur, que j'ai eut l'intelligence de cacher ce lieu aux moldus) et nous voici partie dans les airs!
Le seul problème: le manque de joueurs! J'ai donc dut jouer en même temps: Poursuiveur, Gardien, Batteur et Attrapeur... mais ne vous inquiétez pas, ce n'était qu'un mince handicap pour moi, car j'ai tout de même marqué 50 points, touché deux personnes à l'aide d'un seul cognard, désarçonné le gardien à la force de mon lancé de Souaffle, et attrapé le vif d'or seulement une dizaine de minutes après le coup d'envoi!!! Et donc, pour ceux qui ne voient toujours pas pourquoi je n'ai pas put accepter une place dans l'équipe d'Angleterre, et bien je vous la donne: "quel poste voulez-vous que je joue?"
Mais passons, parce que, même si ce n'est pas le dernier chapitre, je tenais beaucoup à vous le dire, pur ne pas oublier ce qui, selon moi, et une des choses les plus importantes dans la vie de toute personne aussi unique et exceptionnelle que moi... Voilà, et c'est d'ailleurs ma philosophie de vie: la Modestie! Oui, vous avez très bien entendu, et bien sur, j'en suis l'exemple type! Parce que lorsque qu'on est comme moi, on le sait, on est super... et pensez bien que si je le niais, se ne serait rien de plus que de l'hypocrisie pure! Et ça, c'est intolérable!
Et même si vous ne pouvez pas m'égaler, si vous n'êtes pas aussi brillant que moi-même, cela ne vous empêche pas de partir à l'aventures pour sauver de nouvelles vies... mais peut-être que se sera moi, qui vous sauverez!
Chapitre 3
L'amour et moi...Bonjour bonjour à tous mes fans adorés, dans ce troisième chapitre de: Ma Vie, Moi, Ce héros!
Alors, voici en exclusivité pour vous cher public du monde sorcier, les secrets qui entoure l'amour d'un homme unique... Oui, car beaucoup de sorcières, me demande chaque jour en mariage! Voyez-vous, être un homme idéal, unique et sans défaut, n'est pas de tout repos. Mais une chose vous allège ces moments de durs labeurs, et cette chose, c'est l'amour qu'on vous porte!
Evidemment, vous me demanderez pourquoi, avec tout le choix qui s'offre à moi, pourquoi ne suis-je encore point marié?! pourquoi aucune femme n'a le grand privilège d'être mienne? et bien je vais vous le dire... il y a plusieurs raisons à ça. Mais une que vous devrez comprendre, c'est qu'aucune femme ne peut se vanter d'être à ma hauteur, et je n'ai point envie d'une femme qui ne saurait rien faire d'autre que m'applaudire. Evidemment, ce serait plaisant, mais agaçant si elle ne sait pas m'écrire d'éloges! Et puis, ne seriez vous pas déçue de ne point avoir été mon élue? Si, bien sur! Alors voilà pourquoi moi, le sublime et grand Gilderoy Lockhart, ne suis-je pas encore marié...
A vrai dire, il y aurait bien une autre raison, car, comment pourrais-je aller vous sauvez, vous, lorsque votre maison est attaqué par un dragon, si j'étais tranquillement chez moi, signant des autographes, papotant avec ma petite famille, et en écoutant les compliments infatigables de ceux qui m'aiment? Je ne pourrais pas, et vous, vous ne seriez pas sauvé! Et des innocents mourraient, ce que je veux, en premier lieu, éviter.
Car si je suis né, si je vis, c'est pour une seule chose: vous sauvez, vous, les plus faibles! Car si ce don m'a été donné, si je suis ce que je suis, c'est pour venir en aide à vous tous, vous qui êtes de pauvres humains faibles et sans défense!
Mais sachez tout de même, toutes autant que vous êtes, mes admiratrices de tout temps, que je vous aime tous autant que vous êtes! N'oubliez pas de m'envoyez des cartes, les cadeaux que j'aiment, et peut-être qu'un jour, la chance vous sourira, et que, par bonté de l'âme (uniquement), à mon tour, je vous laisserait la chance de votre vie.
Chapitre 4
Gilderoy et ses fans...Je commencerais ce chapitre par une question d'une de mes plus grandes fans (d'après ce qu'elle m'a fait comprendre), élève à Gryffondor à Poudlard: Lili. Voici d'ailleurs sa très chère question telle qu'elle me l'a écrite:
" J'avais une petite question. Vous qui êtes super, avouons-le, comment faites-vous pour rester si modeste et ne pas prendre la grosse tête, comme tant d'autres qui, à côté de vous sont réellement minables?"Et bien, très chère fan, et très chers tous qui me lisent chapitre par chapuitre, je vais vous donner le secret de mon immense réussite. Malgré toutes ces nombreuses personnes qui me flattent à longueur de journé et m'idolatrise totalement, je reste moi-même car je ne dis sais que c'est pure vérité tout ce qui est dit ou ce que j'écris. Oui, l'entière vérité! Je veux, moi, le grand, beau et séduisant Gilderoy Lockhart premier du nom, montrer à toute la communauté de mes semblables, un homme dans toute la vérité de sa nature.
Je peux maintenant, si vous le souhaitez, vous parler de mes fans, car, comme je vous l'ai déjà dis, ce livre ne sera pas sur moi, non! Il sera sur vous, et pour vous!
J'ai à ce propos, quelques anecdotes avec mes plus fervants admirateurs. Tenez, prenez la dernière séance de dédicace que j'ai eut l'amabilité de donner chez Fleury&Bott. Des tas de jeunes filles s'écroulaient à mes pieds pour avoir l'immense joie et le grand honneur de mes les avoir embrassés. Et moi, en gentleman comme je le suis toujours, je les ai laissé faire leur bonheur alors que d'autres infames personnes les auraient chassé à coup de pieds! Vous voyez, cet homme que vous êtes en train de re-découvrir, n'est pas seulement un super héros, non, c'est aussi un coeur immense, qui déborde d'amour. Mes fans, je les aime tous, un par un, pour eux, et pour moi. C'est grâce à vous que j'en suis ici, même si, ne le nions pas, c'est surtout grâce à mon talent légendaire que je suis connu.
Mais revenons à tous mes adorables fans. Je reçois d'eux, des milliers de lettres par jour, et, avec toute la bonté de coeur dont j'ai hérité, je prend chaque jour ma plume pour vous répondre à tous autant que vous êtes. Et celà, toute la journée, et parfois même, toute la nuit lorsque je n'ai put finir mon dur labeur à la lumière du jour. Je ne dors presque pas, certes, mais c'est pour vous que je le fais. De plus, un homme si merveilleux que moi, vous savez, n'a pas besoin de beaucoup de sommeil. Et oui, je suis comme ça!
Alors, si vous souhaitez m'écrire et recevoir une de mes lettres parfumée, voici l'adresse:
Le sublime Gilderoy Lockhart,
Dans sa superbe demeurre à Lockhart Land.
Maintenant, vous m'excuserez, mais je vais être obligé de terminer ce chapitre car je commence à bailler furieusement et mon lit douillet m'appelle.
Bonne nuit à vous tous.
Votre idole!
Chapitre 5
Moi contre le BasilicMe voici enfin de retour dans votre demeure, après une petite absence de ma part (quelques pauvres mortels à sauver… le train-train quotidien
pour un homme de mon rang.)
Alors, comme promis, aujourd’hui je vais m’atteler à la tâche de la rédaction de ma rencontre éprouvante avec le Basilic ! Oui, car j’ai personnellement rencontré cette créature qui fait peur à tant de monde ! Je l’ai même affronté en face à face, dans la Chambre des Secrets de Poudlard.
Il y a de ça quelques années, cette Chambre a été ré-ouverte, et l’énorme serpent à refait des scènes. Il est allé jusqu’à s’en prendre à une pauvre petite fillette, totalement fan de moi comme je l’ai agréablement appris, qui a été kidnappé et emmené dans cet infâme endroit, humide et sombre. Nous avons donc été averti par un message tracé sur le mur de l’école. Aussitôt que j’ai vu l’avertissement, j’ai couru dans les toilettes des filles (ceux de Mimi Geignarde comme les élèves l’appellent) et j’ai ouvert le passage menant à la Chambre. Déjà, je vous étonne, car comment ai-je put trouver l’entrée ? Mais je me suis tout simplement servi de mon génie voyons ! C’était un jeu d’enfant… enfin, pour moi ! Car, pour vous, cela aurait été plus dur, mais je peux le comprendre. Bref, je me suis précipité dans la tanière du Basilic pour sauver notre jeune amie : Ginny Weasley. Elle était étendu par terre, seule… je me suis alors approché, et cet ignoble serpent m’a attaqué dans le dos, me plantant un de ses crochets venimeux dans le bras gauche. Mais j’ai tenu bon et, sortant ma baguette de ma poche, je lui ai envoyé un sort de ma création ! Très puissant, qu’il l’a assommé instantanément. Le problème est qu’il a failli s’écrouler sur la fillette, mais aussi rapide que l’éclair, j’ai foncé rattraper la gigantesque créature inerte, je l’ai repoussé sur le côté et j’ai réveillé Ginny. Je m’affaiblissait un peu à cause du venin de l’animal, mais, comme Lockhart le dis si bien, n’est perdu que ceux qui le croient… Et miraculeusement, comme tout ce que j’accompli d’ailleurs, je nous ai sorti, Ginny et moi, sain et sauf !
Et oui, comme vous pouvez le constater, je suis tout simplement un héros, ou un demi-dieu si vous préférez ! J’ai, au passage, reçut peu de temps après ce secours prestigieux, une lettre de Ginny elle-même, me remerciant et me glorifiant ô combien… elle tenait à se que je vous recopie un morceau de son écrit, alors le voici :
« ô, Mr le grand Lockhart,
j’espère donc que vous pourrez publier ceci, car j’aimerais dire à tous vos lecteurs combien vous êtes formidable et merveilleux, et combien je vous aime car sans vous, je serais maintenant morte… Merci de tout mon cœur, et toute ma famille se joint à moi pour vous gratifier une nouvelle fois. »Et bien je crois que je vais vous laisser pour aujourd’hui car d’autres personnes ont besoin de mon aide, quelque part dans le monde. Mais ne vous inquiétez pas, très bientôt je vous redonnerais des nouvelles de Ma vie, moi, ce héros…