7h23 - Gare de Londre

Température à l'ombre : - 1°C

Sven approche ses poings gantés au niveau de sa bouche et souffle. Un nuage de vapeur chaude traverse le tissus et réchauffe ses mains glacées par les faibles températures d'octobre. En se frottant les mains l'une contre l'autre, il plisse les yeux et regarde autour de lui. Il se trouve entre la voie 9 et 10. Le quai de béton sur lequel il se tient est séparé en deux par une suite de piliers d'une taille colossale construits en vieilles briques rouges. Tout est propre ici. Pas une seule canette au pied des poubelles, pas un graffiti exposé sur les murs. Les éboueurs de nuit ont bien fais leur ouvrage. Le jeune homme est sortit de ses observations par un groupe d'enfant qui le bouscule. Dans leur enthousiasme matinal, ils ne l'ont pas vu aussi grand soit-il. Tous vêtus de capes oranges et de chapeaux noirs, arborant des paniers en osier à la main, ils courent auprès des passagers qui descendent des trains pour mendier quelques bonbons. C'est Halloween, un moment de fête où les enfants se font peur et partent à la chasse aux friandises.

"Bonbons ou coups de bâtons Msieur ?"

Leur voix s'éloignent au fur et à mesure qu'ils s'enfonçent dans la foule. Secoué de tout côté par les fonctionnaires, les chefs de trains et le reste de la populace, Sven fait quelques pas sur le côté pour se mettre à l'abri de la ruée vers le travail. Il sort un petit papier jauni de sa poche. Le déchiffonne et lit :

Citation :

Rendez-vous voie 9 3/4. Départ pour Poudlard à 8h00 précise.

Ensuite, le jeune homme replie le parchemin en quatre et le replonge dans la poche de son pantalon. Il est bien embêté car il n'y a pas de voie 9 3/4. Il demanderait bien à quelqu'un mais il sait bien comment sont les gens, il n'est pas naïf. S'il pose une telle question au chef de gare, il va lui rire au nez et le toiser du regard comme si il sortait tout droit de l'asile. Non vraiment, que pouvait-il bien faire. Jamais il n'irait à cette prétendue école de sorcellerie. Jamais il ne serait à temps pour partir à ce mystérieux Poudlard. Découragé et ne sachant pas que faire, Sven s'assied au pied du pilier le plus proche. Il se courbe vers l'avant et plonge sa tête dans son écharpe pour protéger son visage de la brise tranchante. Sans s'en apercevoir, il vient de trouver ce qu'il cherche. Un pan de sa veste disparait dans le mur derrière lui.

Luna regardait le ciel depuis la fenêtre de sa chambre d'un air rêveur, elle pensait à tout ses amis de Poudlard, elle qui croyait qu'elle n'allait jamais en avoir ! La jeune fille était dans la maison de sa tante, pas loin de la gare de Londres, elle avait profité des vacances pour rendre une petite visite à sa famille et il était temps pour elle de rentrer à Poudlard pour fêter Halloween avec tous ses amis. Luna entendit un miaulement, elle se retourna et vit Saphir sur les valises de la Serdaigle. Elle sourit et s'approcha de son chat pour le serrer dans ses bras.

" - Oui, on y va... Ne t'inquiète pas ! "

Elle le relâcha et prit ses valises.


La jeune fille se dirigea vers les escaliers, elle s'apprêta à les descendre mais les valises étaient lourdes et elle avait du mal à les porter. Il fallait trouver un sort.

" - Je sais, Locomotor ! "

Les valises s'élevèrent dans les airs et suivirent Luna qui descendait les escaliers les mains libres. Elle rejoignit ses parents et sa tante et leur dit au revoir puis sortit de la maison avec le chat. Il faisait froid à l'extérieur et elle était couverte que d'un simple gilet, ses manteaux d'hiver étaient rangés dans sa valise.

" - C'est bête... Je n'y avais pas songé. "

La jeune fille se dirigea vers la gare, les valises volaient toujours dans les airs derrière elle, elle s'en rendit à compte à temps heureusement.

" - Finite ! "

Elle les porta elle même jusqu'à la gare de Londres. Lorsqu'elle arriva devant le mur magique, bousculant quelqu'un par accident, elle s'excusa sans lever les yeux vers lui et traversa le mur en faisant attention à ce que les moldus ne voient pas.

Locomotor:

Finite:

Luna s'assit sur une valise en attendant le train. Elle sortit une revue d'un de ses sacs et commença à lire, Saphir sur ses genoux. Au bout de quelques minutes, le Poudlard Express arriva. La jeune fille monta à l'intérieur avec ses valises, il fallait trouver un compartiment libre maintenant. La Serdaigle avança avec ses affaires et trouva un wagon où il n'y avait personne. Elle ouvrit la porte et s'apprêta à entrer lorqu'un garçon lui adressa la parole. Elle l'ignora totalement. Il avait posé une question un peu idiote mais il ne l'avait peut-être pas fait exprés... Elle leva les yeux vers lui et lui répondit sèchement.

" - Peut-être, je ne sais pas. A ton avis ? "

Elle lui adressa un sourire histoire de le rassurer. Luna s'était promis de se montrer moins méchante avec les autres, la jeune fille hésita un instant puis s'exclama :

" - Viens, t'as qu'à t'installer ici.

Luna entra dans le compartiment et s'installa à côté de la fenêtre et regarda le quai, il commençait à y avoir moins de monde, il ne restait que les parents car les enfants étaient dans le train. La jeune fille soupira.

Encore une nouvelle année, Cornellia était heureuse elle avait passé le mur avec le même enthousiasme que chacune des autres fois et avait admirer encore et encore le spectacle des foules de sorciers et apprentis qui se dépêchait pour monter a bord du train.

* Il faudrait peut être que je monte sinon je ne vais pas avoir de place *

Elle se dépêcha un peu trop et bouscula un homme qui portait un sceau d'eau, bien sur son contenue se rependit sur le beau visage de Cornellia qui devint livide. Alors que l'homme repartait elle s’écria :

-Trois heure de brushing et de préparation foutue en l'air, non d'une bombeàbouse.

Elle se résigna a se remaquiller et a sauver sa coiffure, mais elle ne vit pas les minutes passer et quant elle releva la tête elle vit le train se mettre en marche. Ses valises étaient déjà à l’intérieur mais pas elle même. Elle courut.

-Attendez moi

La jeune Serpentard réussit à attraper une porte et s'engouffra dans la machine. Elle circula à la recherche d'une place mais bien sur elle étaient toutes prises. Enfin elle vit une cabine qui ne contenait que deux personnes.

* de toute façon je n'ai pas le choix *

Elle ouvrit la porte et s'arma de son plus beau sourire.

-Bien le bonjour, de la place pour une petite Serpentard ?

Alex était tout vétu de noir et tirait une lourde valise derrière lui. Dans sa main gauche il tenait un panier à chat.
Il se rendait en direction d'une gare en brique rouge.
Arrivé dans la gare il regardait autour de lui, de nombreux gens était en costumes cravate ou en tailleurs, et prenaient différents trains pour la banlieue.
(La gare et rempli de moldus, le jour viendra où nous les sorciers domineront le monde) pensa Alex.
Il arriva enfin devant un pilier qui séparait les voies 9 et 10, son père lui avait expliqué que pour accéder à la voie 9 3/4.
"Tu fonces droit sur le mur"
Alex exécuta, il fonça donc droit sur le pilier, mais au lieu d'un choc il traversa le pilier et se trouva face a une locomotive à vapeur noir et rouge.
Il se trouvait à présent dans son monde celui des sorciers.
Il se dirigea vers les wagons à la recherche de compartiments afin de trouver des places.

Tania consulta sa montre. Encore cinq minutes dans sa chambre, et elle partirait pour Poudlard... Elle ne savait pas ce qui était le pire. Supporter ses parents - ces vieux pétris d'idées toute faites -, ou une flopée d'élèves et de profs qu'elle n'aimait pas et qui ne l'aimaient pas ? Elle soupira, et enfila ses Doc martens fétiches.
Bien trop rapidement, le moment de quitter la chaleur de son logis survint, et elle se saisit de la petite valise qu'elle emmenait toujours durant les vacances en cours d'année. A quoi bon trimballer la totalité de sa grade-robe pour deux semaines qu'elle passerait de toute façon en pyjama ?

Dès que Tania mit le nez dehors, le froid mordant de ce matin d'octobre la gela, et elle dut se faire violence pour ne pas faire demi-tour. Mais son choix fut facilité par sa mère, qui l'interpella de la cuisine.

- Tu pars déjà ? Et mon bisou ?

La jeune fille claqua la porte, et s'enfuit au pas de course. Comment expliquer à sa génitrice qu'elle n'avait plus dix ans ?

Après quelques minutes de marche, Tania arriva finalement à la gare de Londres. Elle n'était pas particulièrement en avance, et traversa le mur conduisant à la voie neuf trois quart sans regarder autour d'elle. Toujours aussi rapidement, elle monta dans le train. "Juste à temps", songea-t-elle lorsque, quelques secondes plus tard, le sol commença à vibrer sous ses pieds. Elle observa avec amusement les éternels retardataires sauter en marche, et ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'elle envisagea de chercher une place assise. La jeune fille commença à explorer les wagons les uns après les autres, certaine de trouver un endroit qui lui conviendrait.
Après tout, elle n'avait aucun ami à retrouver, un petit morceau de banquette lui suffirait... Mais le destin semblait contre elle, et elle ne trouva nulle part de terre d'accueil pour sa petite personne.

Enfin, alors que le train quittait les faubourgs londoniens, Tania trouva un compartiment dans lequel il n'y avait que trois élèves - deux filles et un garçon -. Elle n'en identifia aucun, mais peu lui importait ; du moment qu'ils lui fichaient la paix, et qu'elle pouvait poser sa valise... Comment une baguette, deux livres et trois pyjamas pouvaient-ils peser aussi lourd ?

Sans rien dire, elle déposa avec effort son bagage dans le filet prévu à cet effet, et s'assit. Avec un soupir de soulagement, elle posa ses grosses chaussures sur la tablette qui lui faisait face et ferma les yeux, se préparant à reprendre sa nuit...

Luna sursauta, quelqu'un venait d'ouvrir la porte du compatiment. La Serdaigle leva les yeux vers la personne, une Serpentarde... Elle demanda si il y avait de la place pour elle.

* Non. *

" - Heu oui... "

La jeune fille soupira, elle se leva pour refermer la porte lorsqu'elle vit un garçon entièrement vêtu de noir, elle le regarda un instant et lui adressa la parole :

" - Il n'y a que ce wagon de libre ou sinon tu dois aller tout au fond... tu choisis. "

Elle recula et laissa la porte ouverte au cas où des élèves voudraient rentrer. Une fille rentra sans un mot et s'installa comme si de rien était. Luna lui lança un regard noir.

* Elle m'a l'air sympa celle-là ! *

La Serdaigle regarda le paysage qui défilait à la fenêtre... le train avait démarré depuis quelques minutes et elle n'y avait même pas fait attention. La jeune fille soupira pour la énième fois... elle allait s'ennuyer.

Le train atteignait sa vitesse de croisière, et les champs défilaient rapidement à la fenêtre... Pourquoi la campagne anglaise était-elle si ennuyeuse ? Des centaines d'hectare de vert, de plat et de silence, surplombés par un ciel d'un gris opaque et déprimant. Avec une vache, si on avait de la chance.


Le soupir de la fille qui lui faisait face agaça immédiatement Tania. Quoi, le train n'était pas à tout le monde ?

- Dis-le, si je te gêne, ou alors ferme-la vraiment, parce que là tu m'empêches de dormir, lança la brune d'un ton sec.

Sa réaction était sans doute disproportionnée après un simple soupir, mais elle ne supportait pas le mépris - ou ce qu'elle interprétait comme tel -. Le souvenir de sa mère, et la perspective de la lettre enflammée qu'elle recevrait sous peu, stimula encore la colère naissante de la jeune fille. Pourquoi les gens ne pouvaient-ils pas simplement la boucler de temps en temps ?

Elle fusilla son interlocutrice du regard, et, puisqu'elle ne dormait pas, observa tour à tour les élèves autour d'elle. Tous semblaient à peu près normaux, à part peut-être le type entièrement vétu de noir...
Ne désirant pas entamer une conversation qui s'annonçait stérile, Tania ferma à nouveau les yeux, et adossa la tête contre son siège.

Tirant ma lourde valise, je cherchais un compartiment vide, mais tous étaient remplis.
Finalement j'en pris un hasard, celui-çi était pris par 2 filles.
Quand je vis l'expression de leur regard, je me dit que je devais peut être sortir, parce que le voyage risquait de ne pas être joyeux. Mais je me résolu tout de même à ouvrir la porte du compartiment.

BonjourDis je timidementJe peux m'installerEt sans attendre de réponse de leur part, je mis ma lourde valise dans le filet à bagages, ouvrit le panier de mon chat, mis le panier à coté de moi, et installa mon chat sur mes genoux.
(je sais pas pourquoi, mais le voyage va être long) Me dis-je.
Les paysages défilé devant mes yeux, que la campagne anglaise est belle.
Mais personne ne décrocha la mâchoire pendant longtemps.
Enfin je me décida a déclencher la conversation

Vous espérez allez dans quelle maison? Moi Serpentard, nous sommes des sorciers depuis de nombreuses générations.

Et voila qu'une véritable foule s'était amassé dans la cabine. ON y était m^me un peu serré .

* bordel qu'est ce que je fou là moi *

Et puis des paroles avait fusée de la part d'une jeune moldu ou une personne du genre. Et c'était contre la Serdaigle ce qui arrangea Cornellia. Elle regarda la valise de cette fille et vit l’étiquette.

-Tania c'est ça ? Enchanté je suis Cornellia Corbette, troisième année à Serpentard ! J'aime beaucoup ton ... euh style ... j'aime beaucoup ce que font les couturiers moldus d'ailleurs, même si ce n'est pas du Français (elle dit ce mot en français ), je t'aime bien et cette Serdaigle semble ne pas t’apprécier mais passons.

Ensuite le dernier arrivant pris la parole et posas une question stupide.

- Tu sais on n’espère pas aller dans une maison on est fait pour une ou pas, et ce n'est pas ton "sang" qui va changer ca, crois moi je suis à Serpentard depuis deux ans et j'aime ma maison avec ses sang pur et ses sang de bourbe sans distinction. Prétendre qu'on est meilleur en magie qu'eux serait de l'arrogance.

Elle reposa sa tête contre le dossier et sortis une potion de son sac, elle en but un peu et en proposa à Tania.

- Tu en veux c'est une potion désaltérante qui prévient du mal de tête et des nausées ?

*Cette année va être particulièrement intéressante je crois *

Luna regarda la Serpentarde en face d'elle et vira au rouge, elle se leva et s'apprêta à lui répondre mais elle y renonça, elle s'assit et l'ignora. La Serdaigle regarda Saphir qui était monté sur le filet à bagage au dessus d'eux, le chat fixait la brune de la maison verte d'un regard que Luna connaissait bien. La jeune fille soupira et se retint de rire.

* Elle n'a l'air vraiment pas gentille, ça ne m'étonne pas qu'elle soit à Serpentard... les gens mauvais y vont... Mais on peut parfois trouver des gentils *

Un garçon entra et demanda timidement si il pouvait s'installer, Luna haussa les épaules et le laissa ranger ses bagages. Elle regarda son panier dans lequel se trouvait un chat, elle se mit à sourire en le voyant. Le garçon prit la parole et demanda dans quelle maison les élèves espéraient aller. La jeune fille répondit :

" - Je suis déjà répartie et je suis à Serdaigle... j'ai faillis être à Serpentard. "

Luna sortit une pomme de son sac, la frotta un peu et croqua dedans.

* Humm elle est bonne. *

La jeune fille écouta une Serpentarde parler à la brune et leva les yeux au ciel. Le garçon qu'elle avait bousculé toute à l'heure parla, Luna l'écouta avec attention et sourit, amusée.

" - Merci pour l'info' ! Je ne savais pas du tout ça, comment tu l'as appris ? "

A peine Tania s'était-elle tue qu'une fille se présenta, et prit sa défense. Mais avant que la Tania puisse critiquer les couturiers français, et alors que la serdaigle - s'en était une selon la prénommée Cornellia - semblait se retenir de s'énerver, un autre type entra et s'installa.
Probablement pour engager la conversation, il commença tout de suite à parler des maisons. Tania leva les yeux au ciel à la mention des sang-pur. "Et c'est reparti pour un tour", songea-t-elle. Comment était-il possible, alors que le seigneur-noir-qui-aurait-mieux-fait-de-pas-chercher-Harry-Potter était mort et enterré, que l'on sorte encore des généralités pareilles ?
Mais alors qu'elle allait répliquer, l'autre serpentarde du compartiment réagit et le rembarra efficacement. La brune ne retint pas un sourire amusé. Finalement, les membres de cette maison n'étaient pas tous des cas désespérés... Enfin, le garçon n'était pas encore réparti, se rappela-t-elle. Comme si de rien n'était, la serdaigle prit la parole et raconta sa répartition.
Elle bailla. La conversation devenait difficile à suivre et, si la dénommée Cornellia semblait sympathique, les autres occupants des banquettes ne l'intéressaient pas le moins du monde.
Cependant, quand la jeune fille lui proposa une potion, elle hocha négativement la tête. On pouvait être très sympathique, et vouloir empoisonner les pauvres élèves innocents - vous avez dit parano ? -.

Heureusement, l'ambiance tendue finit pas se dissiper légèrement ; après tout, ils allaient passer les prochaines heures ensemble, il ne servait à rien de se taper dessus après cinq minutes de voyage. Soudain, un élève plutôt mal à l'aise et toujours debout débita une débilité profonde au sujet des noisetiers. Tania n'aurait pas réagi au mensonge seul, mais la réaction de la serdaigle la fit éclater de rire. Elle y croyait sérieusement ?

- Oui, bien sûr, gloussa-t-elle. D'ailleurs, les cinquièmes années, le matin des BUSE, tentent tous désespérément de manger leurs bancs. Tu en as beaucoup, des comme ça ?

La vitesse à laquelle le paysage changeait était impressionnante. La seule constante semblait être le mauvais temps ; et franchement, c'était dommage. Le train évoluait à présent au milieu de marécages sinistres, et quelques inferi n'auraient pas déparé.

Lorsque l'inconnu reprit la parole quasiment du tac au tac, Tania se demanda si elle n'allait pas tout simplement se lever et lui en mettre une. L'expression sérieuse qu'il arborait, conjuguée aux débilités qu'il enchaînait avec aplomb, l'exaspérèrent instantanément. Cependant, elle dut reconnaître malgré elle qu'il était assez fort à ce petit jeu, et que le ton de sa voix était parfaitement calculé et maîtrisé. Mais ce n'était pas une raison pour laisser courir.

- Je vais t'apprendre quelque chose, rétorqua-t-elle sur un ton belliqueux. Cette année, j'ai choisi l'option "Science politique et économique de la société sorcière", et je peux te garantir que ton ministère n'existe pas, et n'a jamais existé ailleurs que dans tes rêves. Si tu continues à débiter ton petit discours, je te jette un sort. Et ça, je peux te garantir que c'est vrai.

Pour prouver sa bonne fois, elle sortit sa baguette de la poche arrière de son jean - ce qui représentait une admirable figure acrobatique, puisque ses Docs ne décollèrent pas de la table où elles étaient posées - et la posa négligemment sur son ventre, tout en jetant un regard assassin à son interlocuteur. Son envie de dormir s'était dissipée, et elle était tout à fait d'humeur à en découdre. A vrai dire, elle se serait bien levée, mais ils étaient à présent à l'étroit dans le wagon, et elle tenait à conserver sa place.

Finalement sa tentative de mettre de l'ambiance fonctionnait mais pas vraiment comme il aurait espéré. La jeune fille commence à sérieusement s'énerver.

- Je vais t'apprendre quelque chose, rétorqua-t-elle sur un ton belliqueux. Cette année, j'ai choisi l'option "Science politique et économique de la société sorcière", et je peux te garantir que ton ministère n'existe pas, et n'a jamais existé ailleurs que dans tes rêves. Si tu continues à débiter ton petit discours, je te jette un sort. Et ça, je peux te garantir que c'est vrai.

Sven est vraiment un maladroit c'est vrai mais en aucun cas il ne cèdera à des provocations aussi simplistes car il est aussi très fier. Avant que l'adolescent n'ai eu le temps d'attaquer à son tour, une nouvelle inconnue fait immersion dans cet espace exigu et semble prendre son parti. Un petit peu déstabilisé par cette apparition mais ne laissant rien paraitre il tente de calmer leurs esprits en intervenant à son tour. Il se place entre les deux sorcières, étend les bras de chaque côté et d'une voix qui se veut apaisante et sûr de lui il improvise :

" Mesdemoiselles, calmez-vous s'il vous plait ! Ca ne sert à rien de se battre ici, vous risqueriez de blesser quelqu'un. Et puis, il n'y a pas lieu d'hausser le ton, je ne dis pas d'idioties. Ce ministère existe réellement mais je comprend que l'on ne puisse pas tout savoir. Pas la peine d'être heurtée parce qu'on ne sait pas tout. C'est humain." Dit-il en regardant dans la direction de l'enragée. Puis, il baisse les mains et s'avance vers la nouvelle l'invitant à ranger sa baguette.

"Je te remercie de prendre ma défense, c'est gentil. Inutile de sortir ta baguette, elle est assez intelligente pour ne pas s'en servir."

"Et puis de toute façon j'ai l'habitude de manger de l'écorce de noisetier, donc tout ira bien. C'est très bon grillé au four, vous devriez essayer." Confie-t-il à son auditoire. Passant sa main sur son bide et se léchant les babines, il fait mine de montrer à quel point ce doit être un délice.

Lorsqu'une nouvelle venue entra dans le wagon, l'agressa et la somma de se pousser, Tania haussa les sourcils d'un air méprisant. La tension monta encore d'un cran. Elle se prenait pour qui ? Heureusement que le ridicule ne tuait pas !

- Ouuh, je suis morte de peur, répliqua-t-elle sans bouger, avec un sourire narquois.

Mais son interlocutrice n'eut pas le temps de répliquer que déjà le petit idiot qui s'obstinait à la ramener s'interposait et continuait à proférer des mensonges avec assurance. On nageait en plein délire, ou quoi ? Il se croyait préfet, peut-être ? Et si elle sortait son manuel de SPESS, avec la liste en temps réel des ministères magiques, qu'est-ce qu'il dirait ? Que le livre se trompait ?

En observant les deux élèves avec un peu plus d'attention, Tania réalisa soudain qu'ils étaient sûrement plus jeunes qu'elle, en première ou deuxième année. La jeune fille se demanda brièvement si elle-même était aussi agaçante lorsqu'elle avait douze ans, puis décida que là n'était pas la question. Ces deux-là l'énervaient suprêmement, que ce soit le mythomane ou la petite princesse.
Aussi, quand le garçon se tourna vers la fille aux cheveux bleus - quel sort pouvait être à l'origine d'une telle horreur ? -, elle saisit sa baguette, et lui lança :

- Récurvite !

Il aurait dû éviter de lui tourner le dos ; après tout, c'était là que les serpentards préféraient frapper... Et Tania n'était pas du genre à faire des promesses en l'air.

récurvite ::

Luna jeta un regard noir à la Serpentarde qui se moquait du garçon. Elle serra ses poings, la jeune fille commençait à s'énerver et quand elle était en colère, personne ne pouvait l'arrêter. Finalement, le garçon envoya promener la brune, ce qui fit rire la Serdaigle. Elle se leva et s'appuya contre la fenêtre, les mains dans les poches en attendant la réponse de la Serpentarde qui ne tarda pas, elle avait même menacé le garçon que si il n'arrêtait pas elle allait lui lancer un sort. Luna la regarda, étonnée que ce soit allé si loin. Soudain, une fille rentra dans le compatiment, elle sursauta et la regarda, elle n'était pas mieux non plus celle là.


Luna soupira et regarda ailleurs, elle commençait à en avoir marre. Elle s'assit de nouveau à sa place et regarda à la fenêtre en se retint de hurler sur les deux jeunes filles.

* Je... Je ne vais pas tenir une minute de plus. *

Elle craqua ses doigts et fusilla littéralement les deux filles et le garçon. Elle ferma les yeux et souffla un bon coup, elle mourait d'envie de se lever et de mettre une bonne claque à tout le monde mais elle devait se retenir.

* Je vais sortir de ce wagon et aller le plus loin possible d'eux. C'est dommage, je m'entendais bien avec certains. *

Luna se leva soudainement et prit ses bagages, Saphir descendit et alla rejoindre sa maîtresse. La Serdaigle vérifia si elle n'avait pas oublié quelque chose et se tourna enfin vers les deux filles.

" - Bien les deux petites pestes... Vous avez beau être plus grande que moi vous vous comportez comme des bébés ! Et la " Princess Number One " tu n'as pas à donner des ordres aux autres, tu vois qu'il n'y a pas de place ici alors continue ton chemin et ne vient pas embêter les autres ! Mais t''as de la chance apparemment... t'as qu'à prendre ma place car je m'en vais, je ne veux pas rester une minute de plus avec des filles complètement tarées ! Tchao... "

La jeune fille sortit et claqua la porte derrière elle et s'éloigna avec son chat.

H.S:

Il faisait une tel chaleur dans le compartiment que de le sueur coulait sur le visage d'Alex. Il ouvrit la porte du compartiment et cria:

IL SERAIT POSSIBLE D'AVOIR A BOIRE OUI. SI SA CONTINUE COMME SA ON VA DESSÉCHER.

Plusieurs personne dans le compartiment approuvèrent, mais d'autres personnes murmurèrent quelque chose qu'Alex n'avait compris, mais ce n'était pas l'approbation de ce qu'il venait de dire, il crut même entendre de la bouche d'une des filles présente comportement débile. Mais il n'y fis pas attention et alla s'assoir à coté de la personne qui avait parler quelques minutes avant de noisetiers, et Alex lui demanda des détails sur ce truc. La personne commença son explication, mais
elle fut interrompu par l'ouverture de la porte du compartiment, une veille sorcière fit son apparition avec un sourire radieux et dit:

Jus de citrouille.


A enfin. Dit Alex, et il se leva et passa des gobelets aux personnes les plus éloignés du chariot.

Une jeune fille venait d'entrée dans le compartiment, elle avait des cheveux roux, et les yeux verts, une chatte rousse et les yeux verts la suivait. Elle c'était assise sur une des banquettes, sa chatte sautant sur ces genoux. Elle semblait perdu. Distribuant toujours les gobelets de jus de citrouille, Alex lui en tendis un, en se présentant.

Salut, moi c'est Alex, et toi?

Elle se présenta sous le nom de de Lily, et prit le gobelet des mains d'Alex, puis il retourna s'assoir à coté de Seven, qui reprit son explication sur les noisetiers. Blakou le chat d'Alex avait senti l'odeur de la chatte de Lily et alla dans sa direction, on entendit alors des miaulements stridents, les poils des 2 chats étaient hérissés, ils crachaient et étaient prêt à se battre. Alex prit son chat dans ses bras et dit à Lily:

Tu pourrais quand même tenir ton chat, non d'un dragon, regarde le mien, il tremble de peur, mon chat est vieux, la moindre contrariété peu lui être fatale.

Alex retourna s'assoir rouge de fureur, en bousculant de nombreuses personnes.